Et dans le monde l’horreur qui se déroule à Gaza, et ailleurs, qu’il faudrait faire semblant de ne rien voir… Je sais depuis trop longtemps que ces fêtes de fin d’année sont douloureuses à vivre pour ceux qui se sentent seuls sans même parler de ceux qui n’ont rien, même pas un toit et un lit pour y poser leur lassitude et leurs peines.
Alors parfois, quand on peut, il faut s’autoriser des moments magiques, pour tout oublier… Comme moi hier soir, à Strasbourg… La Messe en si mineur de Bach, comme ici un extrait. Magnifique.
En sortant j’ai croisé un géant habillé d’un grand manteau noir, avec un chapeau et des ongles aussi longs que ses doigts, même pas cassés. Il m’a demandé une pièce pour aller aux toilettes en face de l’église où avait lieu le concert. Il y passera la nuit… Personne pour vous héberger ici, j’ai dit. Il a répondu non. Une fière allure si sombre, dans la nuit. Et c’est moi qui avais honte de ne donner que toutes les pièces de mon porte-monnaie…
Dès qu’il fait froid, toutes les églises pourraient ouvrir leurs portes pour accueillir tous ceux qui n’ont rien, eux aussi aiment la musique…
Même le soleil est revenu
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Ce matin
Pour les images, c'est mieux...
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