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Billet de blog 7 septembre 2025

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Oui la lune

C’est ça qu’on attend de la gauche. Rien d’autre. Parce que le peuple attend depuis trop longtemps. Ils sont trop nombreux à avoir faim de pain et soif de justice. La lune, nous l’exigeons, maintenant, fraternellement et en toute liberté.

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Macron doit s'en aller, au peuple de décider ! Discours de Jean-Luc Mélenchon à la Braderie de Lille © JEAN-LUC MÉLENCHON

29’34 (…) « 53% de ce pays, c’est ce qui anime la croissance ; pas de consommation, pas de production, pas d’emplois. Autrement dit, ils vont provoquer une crise de la dette privée. Car dans ce pays, s’il y 3300 milliards de dette publique, il y a 4000 milliards de dettes privées. C’est donc la crise de la dette privée qu’ils vont déclencher.

Mais pas seulement.

Je les accuse, compte-tenu de tout ce que je viens de vous dire, et dont j’espère que vous aurez pu retenir les principaux arguments, non la dette n’est pas une catastrophe. Et même je vais oser dire quelque chose de plus : puisque la France a investi, c’est donc que cette dette a servi à payer des investissements durables qui servent pour le temps, des fois pour des décennies. Alors je peux dire la chose suivante : par la dette publique la France s’est enrichie de tous les équipements qui ont été payés par la dette publique. Et quand on voit, des petits monsieur madame je sais tout, dire « nous léguons cinquante mille euros de dette par enfant à naître, je dis la France a légué 50 000 euros de biens à tous ceux qui voient le jour sur sa terre. Voilà la vérité.

Alors bien sûr, il faudrait discuter des investissements en question. Mais ce n’est pas ce que je vais faire à cette heure. A cette heure je vous fais la démonstration que nous refusons l’entrée dans un exercice comptable et de dire, comme l’ont dit le parti socialiste et le RN à M Bayrou, nous acceptions votre diagnostique. Nous ne l’acceptons pas et nous savons comment faire autrement.

31’ Ce n’est pas un exercice de comptabilité. Il n s’agit pas de présenter moins de sacrifices. Il s’agit de mettre en route une tout autre politique. Une politique de relance écologique et sociale pour notre pays de sorte que son activité redémarre, décolle et nous produirons les biens dont nous avons besoin.   Et il s’agit de mettre à contribution les très riches pour qu’ils participent au bien commun. Alors que pas une seule fois, M Bayrou n’en a parlé. Et pas une seule fois, dans ses jérémiades accumulées d’un plateau de télévision à un autre, il n’aura parlé de la seule dette qu’en effet, irréversible. La France est en train de contracter avec sa jeune génération. C’est la dette écologique. Parce que la destruction de la planète avec cette politique, est irréversible et qu’il va nous falloir inventer d’autres manières de vivre.

32’30 Chantage à la dette dis-je et puis il y a sa face cachée. Alors cet homme veut retirer 40 milliards. Il a juste oublié de vous dire qu’une fois qu’il aura retiré les quarante milliards et déclenché les catastrophes que je viens de vous dire, où et quand va-t-il trouver les 150 milliards que M Macron a promis pour créer de nouvelles centrales atomiques ? Où et quand va-t-il trouver les 100 milliards supplémentaires qu’il va falloir trouver puisque l’ardoise s’élève à 150 milliards ? Pour payer ce qu’on a décidé de payer aux Nord-Américains en consacrant 5% de la richesse de notre pays à des armements que nous sommes priés de leur acheter.  

Ces gens mentent, mais leur mensonge a un sens. Tout se passe comme si ils voulaient eux-mêmes déclencher la crise financière qu’ils prétendent redouter. Nous vous prévenons, nous vous surveillons, nous vous voyons. Les Parlementaires insoumis, les économistes qui travaillent avec les Parlementaires insoumis, ont été à l’école, peut-être plus longtemps que vous-mêmes. Ils savent lire les budgets. Ils savent lire les chiffres que donne l’économie. Nous ne vous permettrons pas d’attirer sur notre pays la foudre de la crise financière sans vous le faire payer ensuite très cher et sans vous dénoncer partout où nous le pourrons. Car c’est la vérité. Tout se passe comme s’ils voulaient déclencher en France la crise qu’ils ont déclenchée par les mêmes méthodes au Portugal, en Grèce, en Italie, et partout où à la suite d’élections calamiteuses et d’une peur fabriquée on a créé des coalitions invraisemblables avec des intérêts les plus opposés pour faire de soi-disant gouvernements techniques qui ne sont dans la technique du seul exercice, la tonte des moutons.

Et vous autres tous, rappelez-vous bien de ça, si vous faites les moutons, vous serez tondus. Et ces gens-là ne s’arrêtent pas à la peau.

La deuxième forme du chantage, c’est le chantage à la dissolution. Ha lala il faut avoir peur. Les voici tous rassemblés comme un troupeau de poules dans un poulailler où le renard serait rentré. Alors le renard que voici, devant vous, et quelques autres ne sont pas si cruels que ça. C’est vrai, si vous dissolvez, nous sommes prêts. Nous n’avons pas peur de la décision du peuple et je précise, quelle qu’elle soit. Car voyez-vous, en démocratie, et quand est vraiment démocrate, il ne faut pas seulement être capable de respecter la victoire, il faut aussi être capable d’accepter de perdre. Je sais qu’on n’aime pas en entendre parler. Mais tel est le prix de la démocratie. Il faut aller en confiance. Que le peuple décide. Qu’il tranche. C’est lui le maître. C’est lui qui a le droit de décider. Et personne à sa place. 

35’ 42 La menace de la dissolution organise aussitôt la grande tambouille, la grosse tarabistouille. La coalition de tout et n’importe quoi. Et les voici qui défilent et qui disent qu’ils sont prêts à occuper les places qui se libèreront après. Et bien non. Nous ne sommes candidats à aucune autre place, sinon à la première, pour tout changer, tout bouleverser, tout renouveler. Si j’insiste sur ce point c’est parce que je vois ici et là qu’on dit la gauche va faire ceci ou cela. La gauche discute. Pardon pas LA gauche. Ceux qui veulent bien. Ceux qui ont dit, comme l’a dit Olivier Faure, « je suis à la disposition du chef de l’Etat pour discuter des conditions dans lesquelles la gauche pourrait occuper les places gouvernementales qui sont aujourd’hui occupées par la majorité relative de François Bayrou. » Nous les insoumis, ne sommes à la disposition de personne pour occuper des places qui aujourd’hui seraient une escroquerie si nous les occupions. Le temps est passé. Le résultat des élections a eu lieu et nous les avons gagnées. C’est nous qi avons rendu possible le Front populaire. Et c’est parce que vous, ici si nombreux  dans cette foule, vus avez fait le travail d’aller de porte à porte Et ce sont les quartiers populaires et la jeunesse qui ont sauvé la République la dernière fois. A notre appel. Je le dis.

Parce que trop souvent on oublie que l’acteur de l’histoire dans ce pays, c’est déjà le peuple. Et ce peuple pour une bonne part, est un peuple insoumis. Être insoumis ce n’est pas se rallier à ceci ou à cela. C’est être insoumis à l’ordre capitaliste. C’est être insoumis à sa cupidité. C’est être insoumis, non seulement au capitalisme, mais au monde qu’il représente ; à la manière de vivre, à l’indifférence de la souffrance des autres, qu’ils manifestent en permanence. Comment peut-on gouverner ce pays sans blêmir à l’idée que 2000 enfants couchent dans la rue, que 300 000 personnes n’ont pas de toit, qu’une personne doit attendre jusqu’à dix ans pour avoir un appartement HLM. Voilà ce qu’ils ont fait de la France.

La France de la génération précédente avait relevé de ses ruines. La France qui avec ces contributions venues de tous les continents a reconstruit, bâti, rénové, encore et encore. Merci à tous ceux qui ont participé, d’où qu’ils soient venus du monde et bienvenue parmi nous !.(…)» (…) » Jean-Luc Mélenchon, Lille, 06 septembre 2025

La lune la vraie

La voilà

Illustration 2

Elle s’est couchée tôt

Ce matin

Illustration 3

Et c’était magnifique

Illustration 4

Et ce soir autour de 20h

Elle fera son cinéma

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