Pas vu la lune rouge hier soir
A ma droite, le ciel était tout rouge à l’aurore

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A ma gauche, pas de trace de la lune, trop de nuages
Alors il reste les fleurs de pourpiers, au joli coeur

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Là tout de suite, elles sont mouillées

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Comme le gerbera

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Et les mésanges aussi

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Tellement vivantes
Et si jolies

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Et la pluie ici fait du bien à la terre, là-bas il pleut des bombes…
Et aujourd’hui, l’autre s’en va et emmène avec lui tous ses comparses incapables qui ont miné le pays… J’espère que c’est pour toujours… Attendre et voir…
Et en attendant, on peut lire sur Le Monde
Philippe Lazzarini, chef de l’UNRWA :
« C’est absolument obscène qu’il puisse y avoir une opération militaire de cette envergure tout en cherchant à déplacer l’entièreté de la population de Gaza »
Il explique que la communauté internationale sait tout ce qu’il se passe et ne fait rien. Qu’elle n’arrive même pas à influencer ceux qui massacrent et n’a même pas réussi à les empêcher d’installer la famine. Malgré les injonctions de la Cour pénale Internationale.
Et surtout lire Rami Abou Jamous, sur ORIENT XXI
« La responsabilité n’est pas celle de l’occupant, c’est celle de l’occupé »
(…) « Cela m’a fait penser à la question de la responsabilité. En fonction du choix que je ferais — ou ne ferais pas —, je serais responsable de ce qui peut m’arriver – voire nous arriver. De même, les mouvements armés palestiniens seraient responsables des massacres commis par les Israéliens. Cette idée a refait surface récemment dans les médias occidentaux. Et pas seulement par rapport à ce qui se passe aujourd’hui à Gaza : nous, les Palestiniens, nous serions responsables de tout ce que nous subissons depuis le partage de la Palestine, depuis 1948, et même avant !
En clair : tu vis dans une jolie maison tranquille, tu accueilles tout le monde chez toi, et d’un seul coup, il y a des gens qui ont décidé de promettre ta maison à un autre, parce que sa famille a été massacrée en Europe.
Le propriétaire de la maison a dit « Non, c’est ma maison. Si quelqu’un veut venir chez moi, je l’accueillerai avec grand plaisir. Mais c’est ma maison. Je ne la donne pas, je ne la partage pas avec quelqu’un d’autre. » Et voilà, grossière erreur ! Si le propriétaire refuse le partage de sa maison, décidé par l’Occident, il est responsable de ce qui va lui arriver. Pour le forcer à accepter, on va commettre des massacres, on va tuer ceux qui habitent cette maison, pour forcer les survivants à fuir. Ainsi, on obtient la moitié de cette maison. Mais c’est le spolié qui est responsable, pas ceux qui ont promis sa maison au voleur. Le propriétaire de la maison a juste fait le mauvais choix.
Le partage de la maison ne suffit pas. Le voleur veut maintenant l’occuper entièrement. Si le propriétaire veut tout de même rester dans ce qu’il reste de son foyer, s’il s’imagine pouvoir le récupérer, il doit être massacré. Et là encore, il sera responsable de sa propre mort. » (…)