Et tout ce que nous disons, tout ce qu'ils écrivent, toutes les manifestations, tous les drapeaux tendus, ne servent à rien. Il y a même un ministre de l’Intérieur démissionnaire qui trouve que le drapeau palestinien flottant sur les frontons des mairies serait un sujet de division en France… Le comble de l’insulte envers des Palestiniens victimes de génocide chez eux… Personne pour arrêter le monstre israélien prêt à tout pour ne pas aller en prison… Gaza est en feu ce matin.
Le Conseil des Droits d e l’Homme de l’ONU confirme le génocide à Gaza.

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Et le racisme en France, aussi…
« Une enquête inédite menée par l’Ifop pour le compte de la Grande Mosquée de Paris révèle l’ampleur du racisme et des discriminations dont fait l’objet la population musulmane en France. Huit sur dix dénoncent un climat de haine, et estiment que la situation s’est dégradée depuis 10 ans. » Lire sur le journal L’ALSACE
Et comme si ça ne suffisait pas, il y a toujours ce grand détournement d’argent par l’Etat au profit des plus riches sur le dos de ceux qui travaillent dur…
Et il faut lire de toute urgence le livre « Le grand détournement » - Comment milliardaires et multinationales captent l’argent du pays. De Matthieu Aron et Caroline Michel-Aguirre, journalistes à l’Obs. Ici dans l’émission Quotidien.
Même s’il donne envie de vomir à chaque page, parce que et je cite p 31 et 32 :
« C’est un des secrets les mieux gardés de la République : le montant total des aides publiques aux entreprises ne figure sur aucun document officiel. Aucun service de l’Etat n’est en mesure de dresser une cartographie complète de ces transferts multiformes dont la liste est interminable. Subventions directes versées par les ministères, exonérations de cotisations sociales, crédits d’impôts gérés par la direction générale des Finances publiques, coups de pouce à l’investissement industriel ou à l’embauche pilotés par les régions, soutien de fonds structurels européens. Un véritable maquis. Et même une jungle » dans laquelle « l’Etat lui -même hésite à s’aventurer », disait déjà en 2003, Alain Etchegoyen, l’un des derniers commissaires généraux du Plan, qui avait tenté, zen vain, d’inventorier l’ensemble de ces dispositifs.
Vingt ans plus tard, leur entrelacs est encore plus opaque. La « jungle » s’est épaissie. Ces aides publiques restent dans un angle mort. Troublante cécité, car, s’il est un sujet qui concerne le contribuable et qui devrait faire l’objet de contrôle, c’est bien celui-là. Où va cet argent prélevé par (impôt et les taxes ? Quels types d’entreprises en sont les principales bénéficiaires ? PME fragiles ou multinationales florissantes ? Manque de visibilité sur la répartition, mais aussi sur l’efficacité de ces aides. Produisent-elles des emplois, de l’activité, de l’innovation – ou ne font-elles qu’alimenter des profits déjà mirifiques ?
La puissance publique entretient tout autant de mystère sur la facture globale de ces transferts. Selon notre enquête, l’addition atteint pourtant jusqu’à 270 milliards par an ! Une dépense qui rivalise avec celles consacrée à la santé (249 milliards) ou aux prestations de retraite versées par le régime général (287 milliards). Santé, retraites : deux piliers de l’Etat social, passés au crible en permanence, objets de polémiques médiatiques sans fin, de rapports parlementaires à la chaîne, de mobilisations massives. Sur les aides aux entreprises, en revanche -à l’exception d’une enquête parlementaire conduite par une poignée de sénateurs début 2025-, aucune discussion de fond, peu de controverses, un silence presque total. Souvent ponctué d’omissions, volontaires ou non. »
Et pour finir, la Kanaky. Lire sur le journal l’Humanité :
« Attendons désormais qu’Emmanuel Macron ose reconnaître un État kanak » : entretien avec Iabe Lapacas, secrétaire du mouvement kanak en France »
Même si nous le savons tous, il n'y a plus rien à attendre de ce président et de ses gouvernements. Rien.