L’état épouvantable des corps palestiniens rendus par Israël
Israël continue à massacrer les civils palestiniens
Israël continue à bloquer les camions d’aide.
« On ne sait pas qui est encore en prison et qui est mort »
Rami Abou Jamous
Comme Israël nie souvent leur présence dans ses geôles, on ne sait pas qui est en prison et qui est mort. Et il est difficile de parler tout cela, car les familles n’ont pas le droit de se réjouir publiquement de la libération de leurs proches. En Israël, tout un pays fête le retour des captifs. Les Palestiniens, eux, n’ont pas droit à la fête. En Cisjordanie et à Jérusalem-Est aussi, les célébrations ont été interdites. Pareil pour les quelque 154 personnes qui ont été expulsées vers l’Égypte, pour être renvoyées ensuite dans d’autres pays, arabes ou musulmans. Sans revoir leurs familles. Israël a même interdit à une vingtaine de familles d’aller rencontrer les leurs en Égypte, en les empêchant de quitter la Cisjordanie, de peur que même là-bas, on n’assiste à des fêtes de retrouvailles. Pour les Israéliens, il ne faut surtout pas que la joie soit complète.
Nous ne sommes même pas traités comme des bêtes
À Gaza, on n’a pas beaucoup fêté non plus. Certes, des familles ont eu la joie de découvrir que leur père, leur fils, leur frère, qu’ils croyaient disparus, étaient toujours en vie, et désormais libres. Mais beaucoup de prisonniers libérés ont découvert leur maison réduite à un tas de gravats. Ils n’ont pas retrouvé leurs parents, leurs enfants, morts, disparus, ensevelis sous les décombres.
Les captifs israéliens sont bien traités dans des hôpitaux high-techs. Ils vont bénéficier d’un suivi psychologique. Les prisonniers palestiniens ont été emmenés à l’hôpital Nasser, qui ne fonctionne plus que partiellement, et où on n’a pu leur fournir qu’un traitement minimum. Ils sont justes libres. C’est déjà bien.
Parmi les hommes libérés, il y a aussi 250 qui étaient des condamnés à perpétuité pour des actions militaires, dont 154 expulsés en Égypte. Selon la formule des autorités israéliennes, ce sont des terroristes « qui ont du sang sur les mains ». Mais personne ne parle des Israéliens qui ont, eux aussi, du sang sur les mains. Du sang palestinien, depuis 1948 jusqu’à ce génocide, aujourd’hui. Mais ils ne considèrent pas le sang palestinien comme du sang humain. Pour eux, c’est juste le sang d’« animaux humains ». Et encore, nous ne sommes même pas traités comme des bêtes. (…) » Rami Abou Jamous sur Orient XXI
Le moins qu’on puisse dire c’est que toutes les nouvelles qui nous parviennent de Palestine ne sont pas bonnes. Sur FB on voit passer des images et des vidéos horribles dont personne ne parle aux infos télévisées… La grande gueule américaine n’a rien à dire. L’Europe et la France qui sont à la botte américaine non plus. Les lâches. Honte à eux tous.
A part des horreurs il n’y a rien de nouveau sous le soleil.
Le soleil, le vrai a brillé hier soir.
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Ce matin il est resté caché derrière les nuages.
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Ça ne m’a pas empêché de faire de jolies rencontres
Lui a sifflé comme un dingue, rien que pour moi
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Elles se promenaient tranquilles
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Lui et son élégance
Dans les champs si paisibles
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Et bien sûr l’automne et ses belles couleurs
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