Quand les mots sont de trop

Il reste les oiseaux et le vent.

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Gabrielle Teissier K

Citoyenne, du monde, de gauche, athée, en résistance contre tous les racismes

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Quand le vent souffle très fort

Les oiseaux se lèvent tard

Et viennent quand même

Ils luttent contre le vent

Ça les décoiffe

Ils se baissent

Repartent

Et reviennent

Dès qu’il souffle moins fort

A part ça, le criminel de guerre israélien continue ses ravages en Palestine. Avec la complicité de tous ceux qui ne font rien. Suivre le Direct sur Le Monde

A part ça, la partie recettes du budget rejetée par les députés à 2h du matin… Voir le communiqué d’Eric Coquerel, président de la Commission des finances.

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Politique économique — Analyse

À peine discuté, le budget 2026 s’enlise

Les députés ont rejeté la partie recettes du projet de budget 2026 en commission des finances. Malgré des amendements votés taxant les grands groupes, le texte reste trop austéritaire pour la gauche. À ce stade, tout porte à croire que le gouvernement passera par voie d’ordonnances.

par Mathias Thépot
Livres — Entretien

« Ce à quoi on assiste à Gaza a moins à voir avec le sionisme qu’avec le nationalisme et le racisme »

L’intellectuel indo-britannique Pankaj Mishra publie « Le monde après Gaza », dans lequel il relit l’histoire à partir de son double ancrage, asiatique et européen. Entretien.

par Joseph Confavreux
Proche et Moyen-Orient — Analyse

Libérés, les otages israéliens commencent à faire savoir ce qu’ils ont subi

Les derniers otages israéliens, libérés le 13 octobre, décrivent des conditions très dures et des dangers pour leur vie venant non seulement de leurs gardiens, de la faim imposée à Gaza et des bombardements, mais aussi de la politique menée par Israël.

par Gwenaelle Lenoir
Europe — Analyse

Sur la scène internationale, l’UE ne sait plus quelle puissance devenir

Dans un monde prévisible, gouverné par le droit et le marché, les Vingt-Sept ont pu se penser collectivement comme une « puissance normative ». Ce temps est révolu, sans que l’Union soit outillée pour faire face au rythme et aux rapports de force imposés par les grandes puissances.

par Fabien Escalona

Billet de blog

Pour en finir avec la police de la langue

À force de corrections, certaines personnes finissent par intérioriser l’idée que leur français « vaut moins » et peuvent se taire par peur de mal dire. Or, une langue vivante évolue, s’adapte, se diversifie. La figer dans une seule forme, c’est la priver de sa vitalité… et parfois, c’est museler ceux qui la font vivre.

par Ludovic Turc@n
Billet de blog

Langue de l’exil, langue de chez moi

Pour moi, la langue tibétaine a un rythme doux et constant dans le fait de porter sa patrie dans la bouche. Je continue de le parler pas seulement avec ma langue, mais avec ma mémoire, mon désir, et une sorte de détermination silencieuse. Grandir en exil signifiait que le tibétain n’était jamais simplement une langue, mais c’était un lien.

par Rangzen
Billet de blog

Du russe forcé à l'affirmation de soi par la langue

« Attendez, ne parlez-vous pas la même langue? » ou « Oh, tu es ukrainienne ? Je connais un peu de russe » – ces phrases, entendues de la part de collègues, d'amis ou de connaissances étrangers, causent souvent une douleur inouïe. La personne veut peut-être montrer son intérêt, mais elle ne réalise même pas qu'avec ses mots, elle efface mon essence même.

par oleksandrapovstiana
Billet de blog

Le Vivre-ensemble ou Vivre ensemble ?

Dans le cadre d'un forum en Afrique il y a quelques années, on m'a demandé de partager mon expérience sur le thème : « Les Afriques pensent pluriel. la culture crée des carrefours où les humains échangent, dialoguent et trouvent des liens pour promouvoir le vivre-ensemble ». Je n'ai pas répondu à la question, perturbée par l'emploi de « Le Vivre-ensemble ».

par Ahlem B.