« Il faut que les juridictions nationales fassent leur part du travail à côté de la juridiction internationale. C’est une obligation et c’est aussi cela qui permettra de mettre fin au génocide. » Si les plaintes que la FIDH avait déposées après l’opération “Plomb durci” en 2009 avaient été suivies d’effets, peut-être qu’il n’y aurait pas eu l’agression militaire “Bordure protectrice” de 2014 puis le carnage lors la grande marche du retour en 2018 et le génocide en cours aujourd’hui », poursuit Alexis Deswaef qui juge « utile, complémentaire et nécessaire » le travail de la fondation Hind Rajab » Peut-lire dans l’article de Mediapart – La Justice belge auditionne deux soldats israéliens, une première en Europe.
Si les plaintes que la Fondation Internationale pour les droits humains avait déposées après l’opération « Plomb durci » en 2009, puis en 2014, puis en 2018, il n’y aurait pas eu de 7 octobre 2023, et pas tous ces morts, ces blessés et pas tous ces otages. On a le droit de poser la question ?
Gaza, un cimetière à ciel ouvert… Tout le monde, le voit, tout le monde le sait, et ceux qui pourraient stopper ça, ne font rien.
Mais voilà.
Un génocide n'est jamais un accident
« (…) Un génocide n’est jamais un accident. C’est un projet politique. Il commence par la diabolisation, se poursuit par la déshumanisation et s’accomplit avec la logistique, le langage et les armes. Toujours sous prétexte de nécessité : purification, sécurité nationale, lutte contre le terrorisme. Mais le but est le même : détruire un groupe en tant que tel.
Le déni n’est pas seulement une lâcheté morale : c’est une complicité. Ne pas nommer un génocide, c’est en permettre la poursuite. S’abstenir, c’est déjà participer. La question n’est plus : « Allons-nous répéter l’histoire ? » La question est : Sommes-nous déjà en train de la répéter, sous d’autres noms et avec les mêmes silences ? « Ce qui est arrivé peut arriver à nouveau. » – Primo Levi ». Lire sur L’Obs -Génocides : le monde en deuil permanent, le droit en faillite par Mohamed Salah Ben Ammar médecin, ancien ministre de la Santé en Tunisie. Il exerce aujourd’hui en France.
« Environ 4 000 ressortissant·es français·ses serviraient actuellement dans les rangs des forces armées d’occupation israélienne. Depuis le 7 octobre 2023, la campagne militaire génocidaire menée par Israël à Gaza a tué au moins 56 500 Palestinien·nes, dont plus de 16 000 enfants, et fait plus de 125 000 blessé·es. » Peut-on lire dans un article publié le 1er juillet 2025 sur le site de la FIDH -Fondation Internationale pour les Droits humains
4000, QUATRE MILLE…
« Mardi 22 juillet, la France a demandé l'ouverture de Gaza aux journalistes internationaux. Cela fait près de deux ans que ce conflit est couvert sur le terrain uniquement par les journalistes palestiniens de Gaza. Plusieurs médias internationaux craignent que ces reporters ne puissent plus faire leur travail. Car ils partagent, avec le reste de la population, les dangers de Gaza, à commencer par le risque de famine. C’est le cas du correspondant de RFI, Rami El Meghari.(…)
Partager le destin de son peuple lui permet de raconter au plus près et de la façon la plus sensible l’anéantissement de Gaza : « Ici, la plupart des gens sont des civils ! Des pauvres gens, 80% sont des réfugiés de 1948 ! Ils n’ont pas de quoi vivre. C’est une nation livrée à elle-même et à cause de ça, on ne la considère pas. Et ce n’est pas normal ! »
Souvent, lors de ses interviews, Rami El Meghari demande aux gens ce qu’ils souhaitent adresser comme message au monde. Son souhait à lui aujourd'hui : la fin de cette guerre, tout simplement. » lire sur RFI
oOo
Et pour tous ceux
Qui comme moi
N’en peuvent plus
De toute cette horreur
Un peu de douceur
C’était tout à l’heure
Comme chaque matin
Elle est venue

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Avec ses frères et sœurs

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C’est papa qui leur a montré
Qu’ici on trouve des bonnes
Choses à manger.

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En plus on est photographié
Et même filmé
Et moi j’en ai profité

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Pour faire ma star…