Beau dimanche

Ce matin je suis sortie

Et j’ai vu ça

Puis lui le héron cendré

Et au retour le chardonneret

Puis il s’est levé

Moi j’étais en retard

C’était quand même

Très beau

Et même magnifique

Puis les arbres

Et le tout seul très beau 

Et lui, mon préféré

A qui j’ai coupé le pied

Parce que j’étais trop près

Puis au retour la pimprenelle

Et les baies de buisson ardent

Tout en marchant j’ai repensé à hier, à mon blog, à vous autres qui venez ici. Et forcément j’ai repensé à hier, aux partis politiques, même ceux qui n’en sont pas, à Tondelier aussi qui a rassemblé tout le monde à Strasbourg puisque même Alma Dufour LFI est venue, le courage des femmes peut-être ? Ou alors une question de générations ? Pernelle Richardot qui s’est fait la porte-parole du PS Strasbourgeois et donc de Catherine Trautmann a comparé la politique de la ville de la nouvelle maire Barseghian qui veut se représenter avec la politique de la ville de Mme Trautmann en disant que et je cite, c’est comme comparer une fresque et un graphiti… Comme l’écrit France 3, « L’unité de la gauche attendra »… Ça promet, les municipales c’est bientôt.

L’unité de la gauche attendra et le peuple aussi. Même si le peuple a compris depuis longtemps maintenant qu’il n’y a rien à attendre, qu’il faut se faire entendre.

A Gaza hier, Cinquante et une personnes ont été tuées dans des bombardements ou des tirs israéliens. Alors l’unité de la gauche et même les prochaines élections, ne sont pas ma priorité.

« L'abdication d'une démocratie peut prendre deux formes, soit le recours à une dictature interne par la remise de tous les pouvoirs à un homme providentiel, soit la délégation de ces pouvoirs à une autorité extérieure, laquelle, au nom de la technique, exercera en réalité la puissance politique, car au nom d'une saine économie on en vient aisément à dicter une politique monétaire, budgétaire, sociale, finalement "une politique", au sens le plus large du mot, nationale et internationale. » Pierre Mendès France - 1907-1982 - Discours à l'Assemblée nationale, 17 janvier 1957

Maintenant quand je croiserai des gens, non seulement je leur demanderai pour qui ils votent mais il faudra aussi que je sache s’ils font partie des voyeurs de Jean Pornanove… Il paraît qu’on y trouve « M Tout le monde »…