« Ce 24 septembre 2025, le peuple kanak, par la voix du FLNKS, des représentants traditionnels et coutumiers autochtones, des partis politiques nationalistes, l’EPKNC et des forces vives proclament avec détermination leur volonté de voir accéder le pays de leurs ancêtres à la pleine souveraineté. » Lire ici
Pourquoi le 24 septembre ? Parce que c’est toute une histoire…
« Le 24 septembre 1853, un colon français pose le pied à Balade, un village sur une île du Pacifique Sud, Kanaky. Il prend possession de l’île au nom de la France. Cette date symbolise aujourd’hui le jour de la prise de possession et le début du colonialisme en Kanaky.
De 1888 à 1946, ils furent confinés dans des réserves et régis par le Code de l’indigénat qui les maintenait en dehors du droit commun.
Les Kanak ont toujours manifesté leur opposition à cette colonisation, mais les incessants soulèvements furent tous réprimés brutalement par l’administration française.
Parmi les plus mémorables résistances, il y a le soulèvement de 1878 conduit par Ataï et d’autres chefs kanak visant la prise de la capitale, Nouméa, à la date anniversaire du 24 septembre."
Agrandissement : Illustration 1
En 2025, les autorités signalent et je cite :
"Dix-sept faits de violence urbaine ont été constatés, sans pour autant donner lieu à interpellation ou occasionner de blessé. Ils ont concerné des feux de végétaux, poubelles et pneus, rapidement maîtrisés par les sapeurs-pompiers. Quelques branchages ont constitué des entraves. Les axes concernés ont été rapidement rendus libres à la circulation."
En Nouvelle-Calédonie, des feux de branchages, de poubelles et de pneus sont des violences urbaines !
Et pour ceux que ça intéresse et je sais que même sur Mediapart, nous ne sommes pas si nombreux que ça, voici le journal télévisé de hier (hier en Kanaky c’était déjà aujourd’hui ici), sur Caledonia : « L'assemblée du peuple kanak a débuté ; Les écoliers de Maré participent au parcours prévention santé Do Kamo ; Le chantier photovoltaïque sur le GDPL de Baco se poursuit et même la Palestine grâce à un chirurgien du médipôle de retour de Gaza.