Chaque fois que nous rentrons chez vous, c’est la même chose. Si nous sommes célibataires c’est “Et les amours, quand est-ce que tu nous ramènes quelqu’un ?”, si nous sommes en couple c’est “A quand le mariage et les enfants ?”, impatients que vous êtes d’être grand-parents.
Avant ça nous faisait rire, ce refrain immanquable et indémodable en toute saison. Mais plus le temps passe, plus il nous attriste. Quand nous y pensons, nous sommes saisis d’un vertige.
Des enfants, nous en voulons. Souvent, à notre âge, vous en aviez déjà plusieurs. Nous, à votre place, nous hésitons. Ce n’est pas qu’une question d’études qui s’allongent et de coût de la vie. Nous nous interrogeons sincèrement : est-ce vraiment raisonnable de faire des enfants dans un monde qui brûle ? La vie vaut-elle d’être donnée sur une planète en lambeaux, dont la température augmente saison après saison et dont le jour du dépassement avance année après année ?
Combien de pandémies vont-ils traverser ? Le sol des champs donnera-t-il toujours des fruits lorsqu’ils auront vingt ans ? Combien de guerres vont-ils connaître dues au réchauffement climatique ? On lit les rapports du GIEC, on fait le compte, et on s’interroge. Pour le moment, le plus logique semble de se dire : si la bifurcation écologique ne s’enclenche pas dans les toutes prochaines années, nous n’aurons pas d’enfants.
Pas dans ces conditions. On adorerait connaître le bonheur de mettre au monde et d’élever une petite bouille qui nous ressemble, mais nous sommes pris d’un doute lorsque nous voyons dans les écrits des scientifiques qu’ il nous sera impossible de limiter le réchauffement et maintenir les conditions de vie sur Terre si une action climatique sérieuse n’est pas prise maintenant.
Sauf que pour le moment, rien n’a prévu de changer.
Nos responsables politiques s’intéressent davantage à la longueur du maillot de bain des femmes qu’à l’urgence absolue de maintenir des conditions de vie sur Terre. Pendant que le débat public fait l’autruche - rappelons que le climat a occupé seulement 3% en moyenne du temps de parole à la télé en pleine présidentielle - rien ne change. Le modèle de société capitaliste et libéral, c'est-à-dire un modèle où nos sociétés produisent et s’échangent sans limite des biens - dont parfois personne n’a besoin - pourvu que ce soit peu cher, persiste inexorablement.
Pourtant, avec un peu d’imagination, et avec les travaux des dizaines d’intellectuels que compte notre pays, nous savons qu’un autre modèle de société est possible. Si vous nous y aidez, le 12 et le 19 juin, nous pourrions gagner :
- une planification écologique pour produire moins mais produire juste : près de chez nous, de qualité et en quantité raisonnable
- plus de temps entre amis et en famille en travaillant moins pour travailler tous
- un hôpital qui respire avec le recrutement massif de soignants et soignantes
- une révision constitutionnelle pour des institutions vraiment démocratiques et un droit d’expression sur la politique nationale plus régulier (et surtout plus qualitatif)
- une vraie politique du grand âge pour que nos grands-parents ne se voient pas rationnés leurs biscuits et soient traités avec soin plutôt qu’avec la vitesse barbare et maltraitante de l’usine
- un partage des richesses qui ne laisse personne à la rue, ni le frigo vide le 10 du mois
- une retraite assez tôt pour que les pauvres cessent de se tuer au travail avant
- 1 milliard d’euros pour un vrai plan de lutte contre les violences faites aux femmes, pour que l’on cesse de compter chaque année l’équivalent d’un Bataclan de femmes mortes sous les coups de leurs compagnons ou ex compagnons.
Vous connaissant, vous nous répondrez sûrement, “Grandissez un peu, vous avez passé l’âge des listes au Père Noël.” “Y a qu’à, faut qu’on” “C’est bien gentil, mais tout ceci n’est guère réaliste”. Et bien malgré vos premières impressions, ces mesures sont entièrement chiffrées et à l’équilibre d’un point de vue économique (voir le chiffrage du programme).
Ce programme, est précisément celui de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale (NUPES).
C’est le seul modèle de société réaliste face à l’urgence climatique. Le seul réaliste face à la fracture sociale qui se creuse (1 million de personnes sont passées sous le seuil de pauvreté en France, en 2020). Et enfin, le seul réaliste face à la fracture démocratique béante laissée par le dernier quinquennat.
Nous allons être les plus nombreux et nombreuses possible à aller mettre un bulletin NUPES dans l’urne les 12 et 19 juin prochains, mais nous avons besoin de votre aide. Puisque vous aimeriez tant que l’on fasse des enfants, votez pour un programme qui pose les conditions d’un monde vivable pour vos possibles petits-enfants.
Soyez les plus nombreux et nombreuses possible à voter NUPES à nos côtés les 12 et 19 juin, et peut-être que dans quelques temps, nous vous appellerons pour garder “Sacha” un week-end.
Nous pouvons décrocher la cohabitation et appliquer un gouvernement de gauche écologiste qui protégera la planète. On vous accorde que ce n’est pas le meilleur moyen de le faire, c’est le seul (si vous en doutez, nous vous renvoyons aux comparateurs de programmes de Greenpeace, Les Shifters, ou encore Reporterre, qui sont des ONG et médias spécialisés sur la question climatique).
Bien sûr, cette élection ne va pas tout régler. Bien sûr, il faudra s’adapter aux dérèglements climatiques déjà enclenchés. Nous savons bien, comme le disait la climatologue Valérie Masson-Delmotte à l’occasion de la sortie du rapport du GIEC d’août 2021, que “si nous agissons maintenant, nous verrons des effets d’ici dix à vingt ans”.
Mais nous savons aussi que si la France prend un virage écologique majeur, alors toutes les caméras du monde entier seront braquées sur elle. Si la France change, cela en inspirera d’autres. A trois ans de la deadline climatique, ça n’est pas rien. Chaque dixième de degré compte, et une victoire de la NUPES le 19 juin peut nous en épargner plusieurs, c’est autant de catastrophes et de morts en moins.
Nous avons vraiment envie d’avoir des enfants. Nous avons juste besoin de votre aide pour qu’ils naissent dans un monde où l’incendie s’éteint. Votez NUPES les 12 et 19 juin.
Signataires :
Adrien Chassine, 27 ans, comptable et militant #GagnonsLAssemblée
Agathe Secall , 28 ans, enseignante
Alice Bodineau, 29 ans, community manager et militante des justices
Alice Galibert , 22 ans, militante climat
Anaëlle Bodin, 29 ans, paysanne en devenir
Anais Gherardi, 33 ans, organisatrice d’événements et de projets à impact
Anastasia Terres, 32 ans, ingénieur
Antoine Gillain, 50 ans, papa et 4 enfants, et vieux de 3 milliards de jeunes menacés
Arnault Devy, 40 ans, sophrologue et militant climat
Audrey Robert, 34 ans, militante climat
Audrey Chable, 28 ans, militante climat
Aurélie Berthelot, 41 ans, citoyenne du monde
Ayefemi Mehou-Loko, 31 ans, consultant informatique
Béatrice Casanova, 64 ans, grand mère militante
Benoit Duvocelle, 30 ans, prof et militant Primaire Populaire et #GagnonsLAssemblée
Camille Le Menn, 23 ans, militante climat
Camille Rigou-Chemin, 28 ans, designer
Camille Teste, 29 ans, activiste féministe
Carole Lemans, 26 ans, doctorante
Célia Dentini, 24 ans, poétesse
Charlie Blanc, 24 ans, animateurice de prévention
Charlotte Meyer, 23 ans, étudiante et militante pour les causes sociales et environnementales
Charlotte Multon, 28 ans, professeure de Yoga
Chloé Hilgros, 26 ans, communicante et militante
Chloé Kerdreac'h, 27 ans, militant climat
Clément Dufour , 25 ans, ingénieur et militant climat
Clément Pairot, 32 ans, activiste Primaire Populaire et #GagnonsLAssemblée
Clémentine Chazal, 29 ans, doctorante et engagée justice environnementale
Coline Hervé, 31 ans, chargée de plaidoyer en ONG
Coline Percheron, 19 ans, étudiante en animation en éducation populaire et militante climat
Coline Serra, 28 ans, Activiste Primaire Populaire et #GagnonsLAssemblée
Cyril Combreau, 25 ans, ingénieur
Diane Poitau, 21 ans, étudiante, engagée pour le climat et bénévole pour #GagnonsLAssemblée
Dorothée Durrleman, 29 ans, chargée d'investissement
Eden Benayoun, 20 ans, militant climat
Eléonore Mahée, 28 ans, ingénieure agro et militante climat
Elina Izzo, 23 ans, ingénieure et activiste #GagnonsLAssemblée
Emmanuelle Bennani-Caillouët , 51 ans, militante associative
Endza Taffineau, 28 ans, nutrithérapeute
Estelle Hensgen, 21 ans, étudiante en développement durable et militante
Esther Bernard , 20 ans, militante
Esther Poinsenet , 22 ans, militante climat
Etienne Boursier, 28 ans, dompteur de python
Felix Praderie, 20 ans, étudiant, militant climat et justice sociale
Florent Lazare, 42 ans, professeur de boxe et artiste
François Membré, 26 ans, militant climat
Gaëlle Guillou, 24 ans, prof de yoga et militante Primaire Populaire
Grégoire Morat, 24 ans, Militant écologiste et futur biologiste marin
Grégoire Meunier, 24 ans, ingénieur et militant climat
Hortense Tollu, 28 ans, designer
Ines Valarcher, 29 ans, danseuse
Jean-Baptiste Reversat, 26 ans, militant NUPES
Jean-Noël Trosino, 23 ans, ingénieur polytechnicien
Jule Chemineau, 27 ans, illustratrice et militante
Julie BOULANGEE , 28 ans, développeuse et militante climat
Juliette Schpilberg, 20 ans, militante climat
Kaka L, 34 ans, engagé
Karim Jennane, 30 ans, militant pour les droits des minorités
Kevin Vacher, 32 ans, militant de l'éducation populaire
Laëtitia Bouhana, 40 ans, thérapeute et poète militante
Laetitia Reversat, 30 ans, féministe, professeure de yoga
Laurian Laborde, 25 ans, sociologue
Léa Legras, 22 ans, étudiante
Loïs Mallet, 25 ans, chercheur et militant
Lola Yaiche , 21 ans, co-référente Place Publique Jeunes
Louise Hellot, 21 ans, comédienne étudiante
Lucas Jacquier, 22 ans, normalien biologiste et militant climat
Ludovic Maugère, 29 ans, militant climat
M C, 24 ans, activiste climat
Mahieu Ramanitra, 27 ans, Jeune chercheur interredépendant en intelligence collective
Margaux Espine, 23 ans, activiste eco-féministe
Margot Flandrin , 33 ans, professeure de yoga et militante
Marguerite Boutrolle , 28 ans, autrice et dessinatrice
Mariane Perez , 21 ans, étudiante
Marion Le Mière, 22 ans, militante féministe
Mary-Jane Rock, 37 ans, accompagnatrice du changement en entreprise
Mathieu Scott, 26 ans, militant associatif
Mathis Fidaire, 20 ans, Activiste pour le climat et la justice sociale
Matthias Gomez, 24 ans, gérant d'une coopérative
Matthias Verdier , 26 ans, militant Primaire Populaire et #GagnonsLAssemblée
Maud Rebibou, 24 ans, activiste, militante pour l'écologie et salariée FNE PAC
Nicoals Lopez, 27 ans, sensibilisateur climat
Nicolas Fouque, 25 ans, militant climat
Nong Gaelle , 32 ans, prof de yoga
Pauline Bruant, 28 ans, avocate
Pauline Conti, 23 ans, étudiante en ingénierie et militante
Pauline GIROD, 19 ans, militante climat
Pauline Mautor, 24 ans, militante climat et #GagnonsLAssemblée
Philippe Landurain, 56 ans, humaniste
Pierre-Yves Lever, 36 ans, militant climat
Priscille Marques, 21 ans, étudiante en développement durable
Rémi SANZ Y BUENO, 24 ans, étudiant et militant climat
Rémy Poulain , 31 ans, prof de math et militant #GagnonsLAssemblée
Robert Casanova, 67 ans, grand père au PS depuis 1973
Robin Touzanne, 22 ans, militant climat
Romain Marquant, 27 ans, militant climat
Sacha Laudrin-Laroche, 19 ans, militant pour la justice sociale et l'écologie
Sandra Pedano, 35 ans, facilitatrice de coopération
Sébastien Villa, 24 ans, ingénieur engagé
Severin Laune, 23 ans, vote for future
Simon Pailloux, 31 ans, contrôleur de gestion et militant climat & justice sociale
Sophie Allaert, 31 ans, avocate en droit pénal et militante féministe
Stacy Algrain, 25 ans, militante pour la justice climatique
Sybille Douvillez, 17 ans, co-référente de Place Publique Jeunes
Sylvie Abulius, 29 ans, militante
Thalia Pigier, 28 ans, performeuse
Thea Babayan , 18 ans, militante climat
Théo Schuhmacher, 27 ans, militant climat
Thibaut Cantet, 27 ans, militant climat
Thomas Burbidge, 28 ans, coach pour entrepreneurs indépendants engagés
Thomas Codis, 28 ans, ingénieur musicien
Thomas le Gluher, 23 ans, être humain et ingénieur informatique
Tom Francon-Boux , 35 ans, poète-pizzaiolo et militant démocratie
Victoria Mure-Ravaud, 28 ans, doctorante
Yannick Garnier, 52 ans, militant 2022 ou jamais