J'ai honte de ce gouvernement,
Honte de ce président pour qui j'ai eu la faiblesse de voter.
J'ai tenu bon la première fois,
Le personnage est bien trop facile à cerner.
Pourtant, la deuxième fois j'ai cédé à la peur du pire.
Il se disait ni de droite ni de gauche,
Mais que met-il au-dessus des partis et de l'État ?
Son ambition personnelle ? Son enrichissement personnel ? L'ubérisation de la société ?
Ses amis les banquiers d'affaires ?
McKinsey et leur projet néolibérale ? Son ami Benalla qui aime jouer les gros bras et que l'on retrouve comme intermédiaire de la vente de logiciels espions à une dictature ?
Nexa et Intellexa peuvent se frotter les mains,
Jusqu'ici, ils n'ont pas encore été inquiétés,
La surveillance de masse a de beaux jours devant elle, au mépris du droit national, européen et international.
Il est le président de la lutte des classes,
Et en tant que représentant de sa classe, il veut privatiser la France, en faire la start-up du nivellement par le bas pour " mettre un pognon de dingue" dans les poches de ceux qui sont en haut. Pour ceux qui sont en bas, le RSA suffira et encore, il est maintenant conditionné au travail obligatoire ! Et il appelle cela " le plein emploi" ?!
Méprisant et humiliant avec ses ennemis de classe,
Il met en scène ses sorties de route (contrôlées vraiment ?) au volant de sa bagnole :
"Ceux qui n'ont rien", ceux qui sont trop fainéants pour traverser la rue, "le kwassa kwassa qui pêche peu mais amène du Comorien"...
Abject ! Lui un rempart contre l'intolérance et l'autoritarisme ?
Mais qui croit encore à cela ?