L'Union Africaine poursuit son forcing pour convaincre l'ensemble des pays importants du continent africain de pousser L.Gbagbo vers la sortie.
Avec les vassaux de l'Elysée que sont le Togo de Faure Eyadéma, le Gabon d'Ali Bongo, le Sénégal de Wade ou le Burkina Faso de Campaoré, pas de problème.
Mais en Angola les émissaires ont eu moins de succès. Dos Santos et son gouvernement ne reconnaisse pas Ouattara et refuse que des sanctions soient prises contre L.Gbagbo, le ministre des affaires étrangères angolais est plus précis, il déclare que si sanctions il doit y avoir, elles devraient frapper le représentant de l'ONU en Côte d'Ivoire, Mr Choi, pour son ingérence dans le processus électoral et pour avoir induit la communauté internationale dans l'erreur en certifiant des résultats provisoires dans des conditions anormales. le Cameroun est plus qu'indécis et dernière fausse note de taille pour l'UA, la position que vient de prendre l'Afrique du Sud vis à vis de la crise ivoirienne. Le président Zuma déclare que les arguments des deux candidats doivent être entendus et les éléments pouvant les départager doivent être examinés. Le président Zuma a également annonçé que c'est cette position qu'il demandera d'adopter par l'UA au cours de la prochaine réunion d'Addis Abéba. En clair l'Afrique du Sud se prononce pour un recomptage des voix et l'examen des recours déposés auprès du conseil constitutionnel de Côte d'Ivoire.
La position actuelle de l'Afrique du Sud a été reprise par l'AFP, noyée au milieu d'anciennes déclarations et positions de l'AS.
Dr Michel Lambret