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Billet de blog 16 février 2011

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Couac de l'INSEE sur le coût du travail en France.

Je cite le journal Les Echos de ce matin, enfouie dans une page intérieure alors que cette information aurait valu la première page "évolution très rapide du coût horaire du travail entre 2004 et 2008 (+ 28 %) et un différentiel de niveau de l’ordre de 4 euros avec l’Allemagne dans l’industrie."

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Je cite le journal Les Echos de ce matin, enfouie dans une page intérieure alors que cette information aurait valu la première page "évolution très rapide du coût horaire du travail entre 2004 et 2008 (+ 28 %) et un différentiel de niveau de l’ordre de 4 euros avec l’Allemagne dans l’industrie." et plus loin "Selon les calculs de COE-Rexecode, l’évolution de l’indice du coût du travail aboutit à un coût horaire de la main-d’oeuvre de 34,60 euros en France et de 33,50 en Allemagne au troisième trimestre 2010."

C'est on ne peut plus clair aujourd'hui, les Statisticiens français ont fait une grosse boulette sur une donnée économique clef, le coût du travail, sujet de longs débats idéologiques maintenant à reprendre à Zéro au vu des bases fausses de toutes ces discussions pourtant encore récentes, chiffre qui, pensait-on au Medef, expliquait à lui seul le manque de compétitivité des enteprises Françaises vis-à-vis des Allemandes, mais voilà, c'est sans discussion possible maintenant, le Medef devra trouver autre chose que les sempiternelles RTT que les salariés français non seulement avaient largement payées par la stagnation de leurs salaires pendant des années, mais qui les ont d'ailleurs sans doute payées une deuxième fois pour cause de cette erreur de statistique !

Ceci pose plus gravement encore le point de notre faible activité économique prouvée par notre déficit commercial devenu abyssal, or si ce n'est plus le coût du travail qui est en cause dans cette capilotade, quelle est donc la cause de notre inactivité nationale ? Comment y remédier ?

Il y a donc concrètement malheureusement un axe de travail en moins possible pour tenter de stimuler notre économie, la baisse des salaires, c'est donc que l'heure est bien plus grave sur le plan économique que nous ne le croyions jusque là !

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