A force de s'indigner on en oublierait presque qu'on devrait bosser un peu nos dossiers et chercher les solutions concrètes aux problèmes réels qui nous sont posés et qui restent.
BHL et son éternelle chemise blanche à l'origine de l'application de la Charia en Syrie, mais aussi Stéphane Hessel dont on ne voit pas bien ce qu'il propose, et les économistes atterrés pour qui la méchante finance nous accablerait mais qui sont peu force de proposition réaliste, puis les Occupy Wall Street, les Indignados d'Espagne, et tout dernièrement les indignés de la Défense, et puis qui d'autre encore ? Je vous le demande.
Y en a marre !
Regardons les choses bien en face, il n'y a plus de boulot pour la jeunesse, notre industrie s'est tirée en Asie et nos emplois avec, personne ne souhaite voir la réalité de l'impact direct à court terme sur notre vie quotidienne de notre train de vie trop onéreux depuis bien trop longtemps. Quelle réformette a-t-elle amené à des économies tangibles lors de ces 20 dernières années ? Je vous le demande. Réponse: aucune, et à propos de la dernière réforme des retraites, on a vu qu'à peine mise ne place on s'est précipité pour l'accélerer tant le plan qui nous avait été présenté il y a un an à peine ne réglait en rien la situation sur le long terme ce que tout le monde savait, en effet, après 2018 tout le monde savait d'entrée de jeu que les caisses de retraites seraient à nouveau déficitaires.
Mais est-ce une raison de capituler ? S'indigner et en rester là c'est capituler en rase campagne. Ma réponse, c'est NON !
Tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir, nous devons trouver les visées qui ramèneront de la soupe dans nos assiettes, nous devons proposer de changer la donne du tout profit Capitaliste pour que la mondialisation nous laisse des marges de manoeuvre suffisantes pour continuer à produire, même dans les pays les plus riches et les plus avancés, trop privés ces dernières années de tout outil permettant de croire en autre chose qu'en une économie totalement virtualisée et asceptisée à un tel point qu'elle ne sert plus du tout l'économie réelle et qu'elle perd toute légitimité sociétale du fait qu'elle est extra-territorialisée et donc de fait un électron libre en circulation planétaire mais hors de contrôle par les états légitimes reconnus du monde.
Si le constat est proche, mon approche est distincte, je suis persuadé qu'il nous faur revisser les quelques boulons qui offrent une prise sur cet eldorado de pacotille mais prédateur, et qu'ensuite il y aura après une phase de réajustement de nos économies une nouvelle donne dont nous n'aurons pas à rougir. Mais pour commencer il faut asolument cesser de s'indigner comme des veaux, sinon nous ne travaillerons pas à trouver les leviers qui doivent une fois manoeuvrés pouvoir redonner au Politique le niveau de contrôle légitime qu'il est en froit d'exiger au nom des peuples qu'il représente.
Voilà ! Cessons les jérémiédes et attaquons la falaise dressée devant nous, toute indignation est désormais devenue illusoire et surtout bien inutile !