Pour parler des problèmes concrets de la lutte de classe en Espagne, en France en Italie ou dans quelque autre pays du monde que ce soit il faut disposer de ce que Lénine appelait une analyse concrète de la situation concrète dans chacune de ces formations sociales, et de l’état de la lutte des classes à l’échelon international. Pour disposer des résultats de cette analyse concrète il faut que cette analyse concrète ait été faite les partis communistes, qui disposent en principe de la théorie marxiste qui est une science (le matérialisme historique), ou les marxistes qui ne sont pas communistes, mais comme marxistes disposent de cette science, n’ont pas encore mené à bien le très long et très difficile travail de faire des analyses concrètes de la lutte de classe dans chaque pays. Nous disposons seulement de descriptions générales, qui ne sont pas fausses, mais qui sont insuffisantes. Or pour mener la lutte de classe dans toute sa justesse et toute sa force, il faut autre chose que des descriptions générales, des estimations générales, des jugements généraux. Il faut entrer dans le détail, dans tout le détail, c’est-à-dire dans le concret, dans le concret des rapports de la lutte de classe, non seulement de la classe ouvrière et des mouvements populaires, mais aussi et avant tout de la lutte de classe de l’impérialisme, dans tous les domaines, dans la base, dans la politique et dans l’idéologie. Car nous savons, par la science marxiste des formations sociales (le matérialisme historique) que la lutte de classe ne se limite pas à la lutte des classes économique, mais elle s’étend aussi à la lutte de classe politique, et elle embrasse aussi la lutte de classe idéologique.
Billet de blog 6 septembre 2025
10 septembre, quelle analyse concrète de la situation concrète ?
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