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Billet de blog 9 février 2020

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J'accuse le président Macron ...

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Illustration 1
J'accuse ! © Pierre Reynaud

Que Monsieur Zola me pardonne d’utiliser le titre de sa célèbre lettre liée directement à l’affaire Dreyfus. Le long texte qui la compose est extrêmement passionnant, aussi bien dans le style que dans l’intérêt historique du sujet abordé. En effet, l’affaire Dreyfus est un conflit social et politique de la fin du XIXème siècle ayant pour toile de fond la Troisième République. Ce dossier brûlant de l’époque tourne autour de l’accusation de trahison faite au capitaine Alfred Dreyfus, officier français d’origine alsacienne et de confession juive. Au final, le militaire fut innocenté, mais pendant douze ans, entre 1894 et 1906, cette affaire a bouleversé la société française, la divisant profondément en deux camps opposés, les « dreyfusards » partisans de l’innocence du capitaine Dreyfus et les « antidreyfusards », partisans de sa culpabilité.

La lettre écrite sous forme de pamphlet dreyfusard est envoyée le 13 janvier 1898 par Émile Zola à Félix Faure, alors président de la République de l’époque.

Sa version originale contient 39 pages. Elle s’inscrit comme un article cinglant et diffamatoire, mais plutôt innovant sur le fond et sur la forme.

Mais revenons en 2020 et aux nombreuses affaires qui préoccupent les Français à l’heure d’aujourd’hui. Les sujets d’inquiétudes sont multiples et si l’on en croit les échos de la rue, l’angoisse s’installe peu à peu dans les populations de la plupart des classes sociales.

Cette crainte est bien réelle chez nos concitoyens et elle se traduit notamment par une énorme anxiété pour le lendemain et le futur : peur de perdre son emploi, son logement ou ses moyens de vivre ; peur de l’avenir pour ses propres enfants ou pour sa descendance ; peur du terrorisme et plus généralement de l’insécurité qui règne dans les villes comme dans les campagnes ; peur du cataclysme écologique ; peur des migrations massives dont les conséquences risquent d’être graves pour la stabilité du pays ; peur de l’immoralité qui asservit la société ; peur des politiques qui trahissent le peuple au profit des grands intérêts financiers. Lire la suite

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