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En 2017, l’élection présidentielle a donné à la France un nouveau chef d'État en la personne de Monsieur Emmanuel Macron. Dans leur grande majorité, les Français et les Françaises attendaient de ce scrutin une politique nouvelle pour la Nation. En fait, ils ont été déçus par l'arrivée au pouvoir d'un homme qui, pendant deux ans, a été un ministre de l'Économie sans résultat probant, après avoir été le proche conseiller de François Hollande. Véritable mentor de ce dernier à l’époque, il représente parfaitement aujourd'hui la continuité de la politique de l'ancien président, à la différence près, qu'il est parvenu à attirer à lui, par un remarque stratège, des personnalités politiques de droite, alors qu'il est soutenu lui-même par une majorité de socialistes.
Ainsi, dans les faits, le changement tant attendu par les citoyens n'est pas arrivé, même si le nouveau président s'efforce d'innover en voulant présenter un système politique renouvelé et transparent.
N'oublions jamais que Monsieur Macron est un banquier d'affaires, extrêmement lié à la banque Rothschild, mais aussi très proche du Medef et des grands patrons du CAC 40. Dans de telles conditions, le monde des travailleurs n'y trouve pas son compte, qu'ils soient salariés, fonctionnaires, artisans, commerçants, agriculteurs, dirigeants de PME ou simplement entrepreneurs indépendants.
Le changement ne doit être plus un vain mot que l'on sort à chaque échéance électorale. Il doit se produire effectivement pour profiter essentiellement aux classes populaires suppression de certaines taxes: revalorisation progressive des salaires, meilleure protection sociale, rétablissement des valeurs fondamentales de la justice, moralisation de la vie politique et de la vie citoyenne.
Suppression de la monarchie républicaine
Le système républicain n'a aucune vocation de ressemblance avec la doctrine monarchique. Il faut donc considérer que la République française d'aujourd'hui s'est bien éloignée de plusieurs décennies des mérites et des vertus que connut à une certaine époque, notre Nation alors orientée essentiellement vers l'humain et la laïcité.
Désormais, l'État doit être exemplaire : exemplaire certes dans son comportement et dans sa probité ; mais aussi exemplaire dans son attitude politique, que ce soit à l'échelon du chef de l'État, du gouvernement, des élus nationaux ou régionaux.
Le président de la République ne doit plus être considéré comme un monarque, demeurant dans un palais avec toutes les prérogatives excessives que sa fonction lui apporte à l'heure actuelle. Il faut qu'il redevienne un citoyen comme tous ses compatriotes, sauf à lui concéder évidemment les attributs qui lui reviennent de droit en raison de la légitimité de ses pouvoirs.
Quant aux ministres, ils dépendront directement du chef de l'État, la fonction de premier ministre ... lire la suite