Conférence de J C Poëncet dans notre petit village devant une centaine de personnes. Nous avons tous été un peu surpris, peu habitués à ce type de perception du monde de l’agriculture, de la vie sauf peut être quelques initiés en biodynamie.
« Avec la vache, l’abeille est un passeur de vie capable de transformer la matière en énergie en rendant cohérentes les structures du vivant »
Notre Homme a une approche presque spirituelle, cosmique globale et explique la perte de colonies d’abeilles par une perte d’humanité de notre civilisation. Aussi il a pu comparer l’état de sérénité d’un troupeau de vaches dans une exploitation en biodynamie avec celui d’un élevage industriel (ou les exploitants arrivés dans une impasse et au bord du suicide l’on appelé à la rescousse pour essayer de sauver ce qu’il était possible de cette armée de mortes-vivantes).
Le jour où « les Maitres » ceux qui avaient la connaissance ont abandonnés l’agriculture (c’est à dire notre alimentation, notre santé) aux gens ordinaires alors la catastrophe était amorcée.
Dés le lendemain me voilà dans une réunion d’apiculteurs avec comme sujet le « nourrissement des abeilles » où là je mesure aussi la prétention et la vanité de quelques collègues à expliquer ce qu’il est bon de donner à nos abeilles, avec moult arguments technico-scientifiques afin de compenser tous nos autres manquements dans ce domaine.
Dans notre région nous avons de la chance, la topographie nous a sauvé, elle n’a pas permis de tracer des parcelles immenses, terrain de jeux pour tracteurs avec charrues 8 socs, GPS, climatisation, autoradio, lecteur CD heavy metal à fond.
Les abeilles trouvent encore de quoi s’alimenter de mars à octobre et sur les prairies cultivées en biodynamie une variété impressionnante de plantes mellifères est présente pour le plus grand bonheur des abeilles et des vaches.