« Bipède à station verticale
Toujours faut se tenir debout
Bipède à station verticale
Parfois j’ai la nostalgie de la gadoue »
H F Thiefaine
Cette semaine au sirque de Nexon performance hallucinante de Nathan Israël.
« C’est une figure, un être mythique. Un homme de l’ailleurs, des profondeurs de notre conscience collective. Qui n’a de cesse de se transformer, de se transfigurer. Il est en chacun de nous, en creux ; l’être boueux, l’animal inconciliable, l’arbre qui déploie sa sève - vers le haut- lorsque tout s’affaisse, le jongleur qui lance l’objet-vers le haut- lorsque tout tombe, tout lâche et meurt. C’est une lutte que de vivre, une lutte que de s’adresser à quelqu’un ou quelque chose avant de tomber. Ce qui se cherche dans cet espace circulaire, est d’évoquer ce que nous tenons à distance la plupart du temps : la solitude, notre effroi vis-à-vis de la chute, de l’inconnaissable et à la fois le désir trouble de s’y laisser couler, comme le désir de tenir, de se tenir debout seul, tenter d’être au monde dans l’instant » Luna Rousseau.