Il s'interroge sur le monde d'après: l'avènement d'un société à l'échelle mondiale . Ce qui n'est pas très original .
Mais on peut retenir certains éléments:
L'auteur souligne qu'il n'existe pas de gouvernement mondial cependant un mimétisme des pratiques dans la gestion de la pandémie.
Mais la société civile mondiale existerait déjà parle biais du tourisme, internet, le libre échange...On peut néanmoins se demander si cela ne concerne pas seulement l'Occident au vu du contrôle d'internet par certains états autoritaires et l'accès différencié au tourisme .Par ailleurs les religions sont peut-être un facteur de division.
L'auteur par ailleurs défend l'idée selon laquelle les conflits actuels porteraient plus sur les valeurs que les intérêts en nommant la Chine , la Russie et l'Iran . Mais aussi l'Europe et ses affrontement sur le nationalisme, l'avortement ou l'homosexualité..La réalpolitik en matière de relations internationales ne fonctionnerait plus.Et le XIX ème le XX ème siècle seraient une parenthèse dans le paroxysme de l’État et des totalitarismes , en renouant avec la philosophie des Lumières, de l'éthique de Spinoza et de Kant .
On peut cependant penser que la poursuite des intérêts est toujours présente par exemple par des politiques de puissance de la Chine ou la revendication de leadership régional de la Turquie, de l'Arabie Saoudite ou de l'Iran ...De même les différents États étrangers poursuivent leur intérêt en Afrique au Congo Brazzaville ou au Congo Kinshasa par exemple.
On peut penser que l'auteur pêche par" optimisme", les monstres froids ne sont pas morts. Enfin on portant les conflits sur les valeurs, ne ressuscite-t-il par la guerre des civilisations de Samuel Huntington ?