Enfin, il est parti !
Le Peuple de France s’est prononcé, la démocratie a parlé. Même si le score n’est pas à la hauteur des affres subies par sa faute depuis 5 ans, le résultat est là. Il devra déguerpir avec toute son équipe, vider les lieux.
Bien sûr, ceux qui l’ont soutenu, jusqu’au bout expliquent qu’il a bien géré et que, s’il est battu, c’est parce que la multitude s’est laissé bercé d’illusion.
Ils disent aussi que le sortant a bien mérité du pays et qu’il peut partir la tête haute, dans une calme transition démocratique.
Tout se passe comme si, un Président digne, bon gestionnaire, honnête, vaincu par le suffrage universel devait laisser sa place et se retirer avec les honneurs. Comme si, tout était dans « l’ordre des choses », dans la normalité.
Pourtant cet homme à passé 10 nans de sa vie à détruire, la France, ses institutions, son ordre moral, ses valeurs. Il a effacé le contrat social qui lie les citoyens à l’Etat. Il l’a fait à son seul et unique avantage dans un mouvement de tournis qui déstabilise le déroulement de la vie républicaine.
Faut-il rappeler comme le documente Média Part que cet homme d’Etat est supposé être impliqué dans plus de 60 affaires passibles de l’intervention de la justice ?
Bien sûr, il existe la présomption d’innocence. Mais comme le souligne Eva Joly, la présomption d’innocence n’empêche pas de s’activer autour du devoir d’investigation sur des soupçons fondés. La justice a cette responsabilité, elle doit l’exercer.
Faut-il rappeler cette outrancière dénonciation de la laïcité lors des trop célèbres discours de Latran et de Ryad ? Qu’un Président en exercice affiche une prééminence de la religion sur les institutions de l’Etat, au mépris absolu des valeurs fondatrices de la République, voila qui est singulier !
Qu’un Président en exercice en arrive à utiliser cyniquement, un artifice pour détricoter le résultat d’un référendum national, sous prétexte qu’il ne va pas dans le sens des intérêts du cercle des affaires. Félonie !
Qu’un Président de tous les Français Passe le cours de son mandat à diaboliser et instrumentaliser le rôle des immigrés ! Les dénonce comme étant l’origine de tous nos maux est un déni de l’acte fondateur de la République qu’est la « Déclaration des doits de l’Homme ». C’est, aussi, développer une idéologie non humaniste, qui mène bien des Etats « raisonnables » aux pires aventures de l’Histoire. C’est être bien misérable
Que ce Président, s’acharne à favoriser la richesse au détriment des classes populaires. Qu’il persiste à imposer la rigueur aux travailleurs alors que tous les économistes sérieux savent bien que seule une vraie relance peut faire sortir l’Europe de la crise.
Qu’il méprise les corps intermédiaires au point de ne rien voire, et de s’en vanter’ lorsque plusieurs fois, deux millions de travailleurs sont dans la rue.
Que la vie publique soit en permanence férocité par l’étalage permanent de sa vie personnelle de ses frasques, de ces amitiés de ses inimitiés. Au point que, plus personne ne se considère concerné par le dialogue social. Détournant, ainsi le Peuple de France de ses devoirs de citoyenneté et de son énergie au travail ! Que cette agitation provocante mine en permanence la tranquillité rigoureuse qui est indispensable au bon fonctionnement d’une Nation.
Pourra t on donner un jour la mesure exacte de tout ce que cet homme a détruit par pure volonté d’être prééminent, par revanche sur la médiocrité ; par absence de culture et par mépris de notre civilisation ?
Ne pourrait-on pas parler d’obscurantisme citoyen ?
Il n’est pas question que cet homme parte, les mains dans les poches en sifflotant !
La justice républicaine doit instruire les affaires et poursuivre avec toute la rigueur et sans aucune distinction de position sociale !
Il n’est pas question d’accorder quelque circonstance atténuante justifiée par la position du malfaiteur ou par l’intérêt supérieur de l’Etat. Une faute est une faute. Elle doit donner lieu à enquête, mise en examen, procès et condamnation. Les peins doivent être celles prévues par la loi et appliquées. Il n’ ya pas si longtemps, on guillotiné Danton pour quelques notes compromettantes dans une armoire de fer !
La justice doit passer, rester juste, mais passer !!
Mais il ya plus important encore !
Cet homme a pratiqué un mode de gouvernance qui est inacceptable. Très proche du pouvoir personnel et pratiquant le cynisme et le mépris des autres dans une proportion qui laisse pantois l’observateur que je suis de la vie politique.
On peut dire que cette gouvernance est un exemple global de tout ce qui ne doit pas être fait en politique.
Il faut préserver les générations futures du retour d’une telle pantalonnade. Il est détestable de penser que les jeunes gens de ce pays auront appris, par la facilité de l’exemple, que ce type de comportement est « normal » dans la vie politique. Les médias et leur appétit de fric au détriment du vrai débat démocratique, ne sont sans doute pas innocents de ce crime contre la « chose publique ».
Perdre cinq ans de vie nationale dans les turpitudes est une abomination ! Elle aggrave notre retard par rapport aux autres nations civilisées.
Il est plus que temps que nous désintoxiquions le Peuple de France et, en particulier les jeunes. Ce pouvoir inepte et nocif aura laissé des traces ? Il est indispensable de faire disparaitre ces souillures. Il faut « désarkosyser » le pays !
Jean-Luc Mélenchon et Arnaud Montebourg, nous ont parlé d’une 6 eme République. Quand commençons-nous ?