Les tics verbaux, on ne les remarque plus tellement ils fleurissent à tout bout de phrase ou au milieu de celles ci. "Donc voilà", par exemple, écoutez attentivement une personne de votre entourage, les journalistes, votre chef de service, votre directeur vos clients ou vos amis… et amusez vous à noter le nombre de "donc voilà" ou de "du coup". Pour ce dernier tic verbal on ne sait s'il s'agit du cou de notre anatomie, du coup de pied au c.. ou du coût de l'évasion fiscale pour la République. Il fut un temps où les "à la limite" et "j'veux dire" fleurissaient tous les trois mots, il semble que même pour les tics verbaux les modes passent et reviennent.
Récemment je me suis inquiété pour une jeune Vietnamienne invitée à notre table qui avait du mal à suivre les conversations truffées de tic verbaux et des mots argotiques du language djeun. Cette jeune personne, âgée d'à peine vingt et un ans, est déjà quadrilingue (vietnamien, anglais chinois et français).
A bon entendeur, du coup (ou cou ou coût), j'en fait un billet.... ça m'intrigue, comment orthographier les tics verbaux?