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Billet de blog 23 avril 2014

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Ce matin là.

L'hiver tire à sa fin dans les hautes vallées glaciaires du Parc des Ecrins. Les chamois (Rupicapra rupicapra) ont commencé leur mue printanière, elle va durer un peu plus de 3 mois. Donnant l'impression qu'ils sont atteints d'une maladie, cette mue leur donne des démangeaisons.

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L'hiver tire à sa fin dans les hautes vallées glaciaires du Parc des Ecrins. Les chamois (Rupicapra rupicapra) ont commencé leur mue printanière, elle va durer un peu plus de 3 mois. Donnant l'impression qu'ils sont atteints d'une maladie, cette mue leur donne des démangeaisons.

Ce matin là je les ai approchés à moins de 300 mètres. A l'affut il ne m'ont pas aperçu tout de suite et même en me montrant ils ne se sont pas affolés pour autant. Le chamois a une mauvaise vue et a du mal à identifier une forme à distance. C'est surtout l'odeur qui guide leur instinct et l'odeur d'un appareil photo doit être très différente de celle d'une carabine ! C'est sans doute la raison pour laquelle ils se sont tranquillement éloignés chacun de leur côté en petits groupes, les chèvres avec leurs éterles et éterlous (jeunes de un an) dans ce décor gigantesque de névés de cascades et de falaises granitiques.

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