L'action se passe par un froid hiver londonien du 19ème siècle un soir de Noël. Lui, c’est Scrooge, il vient de signé l’acte de décès de son associé de longue date, Marley.
Charles Dickens le décrit ainsi: “dur et tranchant comme un silex d’où l’acier n’avait jamais fait jailir la moindre étincelle de générosité, renfermé, maître de soi et vivant aussi renfermé qu’une huître, sa froideur intérieure donnait à son visage un air glacial, pinçait son nez pointu, recroquevillait ses joues, figeait son maintien, rendait ses yeux rouges et ses lèvres bleues et donnait un ton revêche à sa voix criarde”.
Le fantôme de Marley va revenir le hanter la nuit de noël. Il va révéler à l’avare la vraie vie des petites gens que Scrooge exploite sans scrupule. Un beau conte à faire frémir, que je dédie, en cette veille de Noël, aux traders banquiers et autres boursicoteurs avides qui empoisonnent la société aujourd’hui, jetant sur le carreau des milliers de salariés.
Le vil Scrooge pose sur la première de couverture de ce Cantique de Noël, très vieux livre retrouvé dans le grenier familial, message d'un passé instructif…qui se répète sans cesse. J’ai lu ce livre vers l’âge de 10 ans, à Dijon dans la chambre mansardé sans chauffage que j'occupais au dernier étage d'une grande maison. L’hiver, les vitres se paraient de fougères de givre. En relisant cet ouvrage, j’en frémis encore.
Joyeux Noël à tous !