Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Les événements sociaux, sur fond de licenciements ou autres professions menacées, montrent jusqu’à quel point les populations concernées peuvent vouloir s’engager. Le maintien de l’ordre est fondamental en République. C’est lui qui interdit les retours vers le passé, vers des dérives autoritaires, des régimes absolutistes. Il doit cependant s’exprimer avec mesure, c’est là toute la difficulté. Personne ne veut revenir aux temps anciens, celui où l’Etat faisait tirer sur les grévistes. La dernière répression sanglante (6 morts et de nombreux blessés) est relativement récente, intervenue en 1948, à l’encontre de mineurs grévistes. Faire vivre la République implique de laisser les gens exprimer leurs mécontentements, leur désespoir. Que veulent ceux qui désireraient « museler le peuple », « donner de la matraque », un régime fort d’inspiration répressive ? La justice doit aussi se rendre avec l’humanisme souhaité. Il ne saurait y avoir plusieurs catégories de délinquants, selon la nature des désordres opérés. La violence capitaliste est quant à elle la plus sournoise, toujours cachée derrière des rapports de force entre opérateurs économiques. C’est elle la mère de toutes les violences sociales. Le rôle de l’Etat est d’assurer la sécurité, faire respecter les libertés, favoriser la croissance, mais pas de punir les malheureux.
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