Les deux " Gauche "

                                              Le candidat Hollande a, en 2012, su rassembler plus de 50% de français sur son nom, au prix de discours et de propositions dignes d’un grand tribun. On sait ce qu’il en est advenu, presque 5 ans plus tard. Le Président de la République française n’est pas un monarque, même si le peuple finit par le croire. Ce sont les parlementaires qui font l’essentiel de notre devenir. La gauche au pouvoir, c’est la démonstration que les choses ont besoin d’être clarifiées au plus vite pour 2017. Il n’y a effectivement rien de comparable entre la ligne « Mélenchon » de type « maximo »  et celle de « Valls » de type social réformateur. Le peuple n’en peut plus des querelles stériles, sur fond de rêve de grande synthèse, de grand soir. Tout cela a déjà été revisité par François Mitterrand avec les résultats que l’on sait. L’heure du schisme à gauche est arrivée, il sera bénéfique, comme il l’ a été en Allemagne déjà, et les républicains de progrès pourront se rassembler autour d’une ligne politique cohérente,  notamment acceptable par nos partenaires. Le courage en politique est une qualité fondamentale, c’est ce que souhaite la population.