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Billet de blog 25 avr. 2014

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Comment tirer leçon de l'expérience. Essais

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mais la plupart du temps, il se relève et continue comme avant,


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Comment tirer leçon de l'expérience. Essais

et notamment comment décoincer diverses institutions de la société civile:

universités, académies, fondations, médias, comités d'éthique

I. La crise de SciencesPo

Pour plusieurs raisons (son ampleur, sa gravité intellectuelle et morale, ses tenants et aboutissants, l'absence de traitement satisfaisant)

la crise de SciencesPo demeure exemplaire.

(1) La notice Wikipedia sur Richard Descoings fournit un rappel utile

(alertes médiatiques dès 2011, dérive des rémunérations, mort de Descoings le 3 avril 2012)

(2) Au printemps 2012, éclata la crise de AAAS, American Academy of Arts and Sciences (Boston),

couvant, elle aussi, depuis maintes années (voir à ce sujet la notice Wikipedia sur Leslie C. Berlowitz).

Récemment (ce printemps 2014), les messages reçus de Don Randel (Chair of the Academy Board of Directors) montrent que toutes les leçons ont été enfin tirées des graves dérives passées.

On ne peut en dire autant à Paris, où l'équivalent de Don Randel dans la gouvernance de SciencesPo demeure l'inusable Jean-Claude Casanova, membre de l'Académie des sciences morales et politiques (où il retrouve notamment Christian Poncelet, champion historique pour le cumul des mandats, Pierre Mazeaud, acteur dans l'affaire de l'arbitrage Tapie, Michel Pébereau son complice dans la crise de SciencesPo, Xavier Darcos dont se souviennent enseignants et chercheurs).

Du côté de Boston, celui qui avait laissé s'instaurer la dérive depuis quinze ans est Louis W. Cabot, né autour de 1920.

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Intermède

Fin janvier dernier, le jeune député Sébastien Denaja, Rapporteur du projet de loi égalité femmes-hommes, y fit inclure un amendement "visant à assurer une représentation plus équilibrée des femmes au sein des 5 académies de l'Institut de France". Sa tribune "Immortelles!" parue dans Libération le 28 janvier mérite lecture car elle rapporte des faits historiques encore largement ignorés en France.

C'est aussi une bonne occasion de prendre enfin conscience de l'immense décalage qui s'est instauré entre les moeurs de l'Institut de France et l'opinion éclairée dans le monde, autour du vote du 23 janvier 1911 où Edouard Branly, après une campagne odieuse, fut préféré à Marie Curie lors d'une élection à l'Académie des sciences. A ce sujet, voici une référence utile: www.aip.org/history/curie/scandal1.htm

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