Au restaurant Les Seiglières
Dimanche 21 mai 2023 : ce n'était pas la bonne journée. Personne à l'extérieur. Tout le monde à l'intérieur. Et l'aimable patron, oui, aimable à ses rares heures, a placé le plus de tables possibles tant et si bien que le personnel slalomait entre les tables avec dextérité.
La commande passée, vu le nombre de clients, il faut attendre une trentaine de minutes l'arrivée du premier plat. Et pour la suite, il faudra attendre de même. Finalement, on reste près de trois heures à sa table. Adieu à un éventuel passage à Chamrousse ! Les carottes sont cuites. Il faut songer à redescendre.
Pis que cela : si l'on ne joue plus des mandibules entre deux plats, on peut donner libre cours à sa langue; et c'est à qui va parler le plus fort. Le vacarme est son paroxysme ! Logique ! nous sommes presque au coude à coude à l'intérieur de l'auberge !
J'ai invité le patron à ne plus s'entêter à vouloir faire du chiffre, quoi qu'il en coûte auprès de ses convives; il faut tout de même songer au bien être de sa clientèle. Moins de tables, et donc moins de bruit.
L'aimable patron, furibond, m'a prié de ne plus revenir chez lui. Son vœu est exaucé. De ma propre initiative, je ne mettrai plus les pieds chez mon furieux restaurateur, attaché à son credo : faire du chiffre !
L'auberge