Le déclin de la fertilité en France et son lien avec l'activité sexuelle
La baisse de la fertilité en France suscite des interrogations quant à son lien avec l'activité sexuelle. Selon les données de l'Institut national d'études démographiques (INED), le taux de fécondité en France a connu une diminution significative au cours des dernières décennies. Cette tendance inquiète les experts qui cherchent à comprendre les facteurs sous-jacents. Bien que diverses raisons puissent expliquer cette baisse, certains chercheurs suggèrent que l'activité sexuelle réduite pourrait jouer un rôle. En effet, des études ont montré que le nombre moyen de rapports sexuels par mois a diminué au fil du temps. Cette réduction peut être attribuée à divers facteurs tels que le stress, les problèmes de santé, les changements socioculturels et les préoccupations liées à la parentalité.
L'enquête Ifop : Récession sexuelle en France et dans les pays occidentaux
Selonl'étude IFOP, les Français font moins l'amour qu'auparavant, ce qui soulève des questions sur les causes de cette tendance. Les résultats de l'enquête mettent en évidence une diminution significative de l'activité sexuelle chez les adultes français, avec seulement 52% déclarant avoir des rapports sexuels au moins une fois par semaine. De plus, près d'un quart des personnes interrogées admettent ne pas avoir eu de relations sexuelles depuis plus d'un an. Cette récession sexuelle semble toucher également d'autres pays occidentaux, tels que le Royaume-Uni et les États-Unis. Ces chiffres interpellent sur les facteurs sociaux et culturels qui pourraient expliquer ce déclin de l'activité sexuelle, ainsi que ses conséquences sur la santé et le bien-être des individus.
Récession sexuelle ou diabolisation de la sexualité ?
Parmi les facteurs qui contribuent à l'apathie sexuelle observée en France, deux éléments semblent jouer un rôle clé selon l’Ifop : le temps passé devant les écrans et le désintérêt croissant pour le sexe. Les smartphones, les ordinateurs et les tablettes captivent notre attention et nous absorbent dans un monde virtuel, au détriment de nos relations intimes. De plus, le désintérêt croissant pour le sexe peut être attribué à plusieurs facteurs socioculturels : l'évolution des normes sociales, la pression professionnelle, la fatigue chronique et le stress peuvent tous contribuer à une diminution de l'intérêt pour l'activité sexuelle. On peut ajouter également tous les discours négatifs concernant la sexualité relaté par les médias.
Quelles sont les conséquences à long terme de cette "récession sexuelle" sur notre santé mentale et nos relations ? Est-ce une évolution naturelle ou un signe de problèmes plus profonds, car moins de relations sexuelles ça ne veut pas dire forcement meilleure qualité de vie.