On peut voir très bien, sans pouvoir savoir ce qui se passe sous vos yeux, et qui semble "évident". La multiplication des colombes sorties de n'importe où :classique. On admire, mais on sait qu'"il y a un truc". Ce n'est pas ce qui m'a le plus frappé. Ce qui me laisse pantois, ce sont des "tours de cartes" exécutés à l'intention de quelques humans placés à se toucher, sur la même table, parmi lesquels le "maître" , au même niveau, sans musique, ni éclairage particulier , ni matériel autre que cinquante deux bouts de carton, blancs recto-verso, de la taille de cartes à jouer. Les "spectateurs" y sont aussi acteurs, manipulent les cartes. Et elles sont, toujours sous leur regard proche, les touchant, transformées par l'opérateur, ou par eux-mêmes, en cartes à jouer cfassiques, reviennent à leur état de cartons blancs,. L'un, choisi par un des joueurs, devient la carte de son choix non annoncé (le huit de trèfle) ; et l'opérateur montre que la carte blanche qu'il a posée sur la table est devenue, elle aussi, un huit de trèfle. Et ceci n'est que l'un des exploits vus clairement, de près, ce soir-là., et "inexplicables".
"Je l'ai vu, de mes yeux vu...et pourtant c'est impossible." C'est ce qui vient à l'esprit, lorsqu'on est devant ce numéro . Chaque jour, il peut nous arriver des histoires de ce genre, sans qu'elles fassent partie d'un spectacle ...ousans qu'elles soient le fait d'un professionnel ...ou par le fait d'un professionnel non déclaré comme tel (homme de medias, d'économie, de politique, de religion...)
Le bouquin, maintenant. Pas "difficile à lire",sans jargon scientifique , ni schémas énigmatiques (il y en a, en fin d'ouvrage, qu'on n'est pas obligé de consulter). Pges 90 et suivanes : les quatre formes d'énergie connues de la science d'aujourd'hui. La force gravitationnelle , un. La force électro-magnétique (entre particules "chargées" positivement ou négativament , celle qui nous sert dans un aimant) : deux. La force d'interaction nucléaire "faible", entre particules de "spin" de valeur non entière (comportant un "demi") ; c'est celle de la radio-activité :trois. La force d'interaction nucléaire "forte", qui rend stables les noyaux des divers atomes de notre chimie, qui lie quarks, protons et neutrons, à spin "entier". quatre...
La force gravitationnelle est la plus faible de toutes, mais toujours positive ("d'attraction"), et active à toutes distances, partout dans l'Univers. La force électro-magnétique, elle (entre deux électrons, par exemple), est plus forte d'un million de milliards de milliards de milliards de milliards de fois. Pour écrire cette quantité, il faut un 10, avec, en exposant, quarante deux zéros (quatre fois neuf, plus six) Ce rapport de grandeurs est, tout bonnement, inimaginable pour nous . Il "ne veut rien dire" à notre vécu.Et cependant, il est présent dans notre vécu quotidien...Nous savons que "dix, exposant deux, c'est cent" ; et des centimètres, des mètres, cela nous parle clairement...
Ces deux anecdotes m'ont rappelé quelque chose que -comme tout le monde-, j'ai sans cesse tendance à oublier... Que "savoir" , cela peut vouloir dire bien des choses différentes, voire opposées. Et, en écho, que je ne "sais" rien de façon sûre, claire et définitive,et qu'il me faut , chazque fois que ma vie me le permet, prendre le temps, et consentir les efforts nécessaires pour apprendre, analyser, rectifier ou approfondir .Et fréquenter des endroits comme celui-ci, où des amis parmi mes semblables pourront me le rappeler et m'y aider.parfois rudement...