Au ras du pavé, souvent "théorie" est opposé à "pratique"...avec des relents d'irréalité ,de parti-pris, d'inefficacité.
Une théorie, ce sont, toujours, des idées. Des idées, reliées explicitement entre elles et avec des "faits". Et nous voilà obligés de dire ce qu'est une idée, ce qu"est un fait.
Un fait, c'est un constat perceptif...mais , au sein d'une théorie, chaque "fait" doit être accompagné des conditions et circonstances de son "recueil" (mémorisation, enregistrement). Une idée, c'est une dénomination, une formulation, une figuration de faits et de relations entre des faits.
L' ensemble des idées d'une théorie doit être"cohérent", comporter des liens internes explicites, par exemple, de causalité, ou de coprésence statistiquement très "lourde". La théorie doit donner une "explication" du corpus de faits qu'elle rassemble , proposer des liens cause-effet, et des procédés de mise à l'épreuve de ces "hypothèses". Cela, par le biais d'"observations" et/ou d'expériences., organisées au sein de "démarches" explicites.
Une théorie doit définir son "domaine" et ses "limites" (de validité, d'approximation )
Les "pratiques" de recours à des chaînes ou réseaux de causalité , d'organisation des observations et expériences ,doivent satidfaire à des critères de délimitations, de certification, de réitérabilité. Et, en conséquence, , chaque théorie comporte des procédures possibles de réfutabilité...dont certaines non encore imaginées lors de la publication de la théorie.
Bien sûr, les procédés de réfutation utilisent d'autres théories, des technologies déjà connues ou innovantes., elles aussi à examiner de faon critique.
L'existence et l'utilisation de théories pose de nombreux problèmes, et ouvre à d'autres réflexions, parexemple "gnoséologiques", de "théories de la connaissance.
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