Les trois mots de mon titre ont été abondamment employés par maontsauturs , poyr traiter des sujets variés, avec des significatuions différentes. D'où ce texte...
praxis dans l'usage que j'un fais,, ce mot cumule les "praxis" et "poiesis" aristotéliciennes ."Le faire" serait une traduction française. J'y place tout ce qui est "agir" (inconscient et conscient).
l'individu humain est "vivant", composé de matière active, qui , tout en obéissant aux lois générales de la matière, semble douée de "téléonomie", semble "chercher à perdurer et se reproduire".
La praxis humaine a la particularité d'être "nég-entropique", d'imposer à elle-même et à son environnement des configurations très improbables, "ordonnées", "organisées".
Avec ces autres particularités humaines que sont les "fabrications" et la pensée , les pratiques humaines sont devenues d'une diversité et d'une puissance qui nous surprennent souvent.. Nous sommes capables de désobéir à l'univers...tout en lui obéissant.
pathos : notre auto-téléonomie suppose des formes d'énergie particulières , qui permettent nos "désobéissances" et nos "créations".C'est à ces énergies de "mise en action" (déclenchement de praxies) que j'associe le mot de "pathos".
Obéissance aux "programmes génétiques", déclenchement de praxis à partir de "mobiles", "affects" "désirs", "prises de décision" que l'on peut discerner dans le pathos, sont des sources d'énergie de la biologie humaine., à la fois obéissant et désobéissant qaux lois universelles.
gnosis : l'espèce "homo sapiens" , dans le décours des vies individuelles et des groupes sociaux ,amène chez nois le développement d'activités de "conscience" , de "pensée", qui produisent des "savoirs"...et des "savoirs à propos des savoirs".
Langages, mathématiques, sciences, techniques...et aussi superstitions, religions, convictions, sont des produits et des outils de l'activité gnosique, proprement humaine. L'activité gnosique s'examine aussi elle-même (épistémologie, gnoséologie).
Cette énorme richesse et complexité de comportement s'est déclenchée à partir d'une multitude de "déclenchements" très divers, que peuvent étudier nos sciences (elles ne s'en privent pas...) Les dizaines de milliards de neurones de notre cerveau, organisés en "réseaux" toujours modifiables, avec des résultats non calculables , ont fourni les moyens de ce développement innovant et imprédictible qui est le nôtre.