Nous ne pouvons ressentir, penser, agir, qu'à partir des façons dont nous sommes structurés, dont nous fonctionnons .Nous ne sommes pas indépendants de notre monde, ni extérieurs à lui. Nous pouvons imaginer "d'autres mondes"...pas davantage"vrais", ps autrement que le nôtre.
Ce que nous nommons "l''espace-temps" est idéel . Il y a in siècle que nous avons pu apprendre que "le temps" ne pouvait rien signifier hors d'un système d'idées mettant en relation "vitesse" et "position", sans pouvoir isoler l'une de l'autre dans nos "relevés de données".Si nous "mesurons la vitesse" d'un objet, nous ne pouvons connaître "la position" de cet objet...et vice-versa.
C'est l'une des façons dont nous savons énoncer "la relativité"...et tout ce qu contredit cette relativité est mis en échec par l'expérience.. Il en résulte que le temps n'existe pas en tant que "dimension " isolable .
Nous savons aussi que "le temps" n'est observable que dans une "référence d' espace-temps à quatre dimensions, ou plus"..Hors de ce complexe, il ne peut exister de temps
Nous sommes un tout petit bout de cet espace-temps .Nos idées "lui appartiennent" ...en sont un aspect, comme tout ce qui "existe".
Il s'ensuit qu'il ne peut exister de "vérité" hors des conditions de notre univers , sauf dans notre "imagination", de façon non "expérimentable".Toute vérité est "relative" , non isolable des conditions dans lesquelles on l'imagine.
Même démarche pour "exact", pour "objectif"., pour "réel".
Et lorsque nous pensons à nous-mêmes, parlons de nous-mêmes, les mêmes limites à la fiabilité de nos pensées, de nos paroles, de nos actes, sont là., Le temps n'existant pas en soi, ,"changement", "progrès", "histoire" sont des idées à "relativiser", à replacer dans un système d'interdépendance de facteurs non isolables.0.Un
Notre langage doit être examiné à la lumière de ce qu nous savons à propos de l'univers et de nous-mêmes. Les mots dont je viens de parler illustrent cette nécessité. Et, au-delà du vocabulaire, il nous faut examiner les architectures grammatico-syntaxiques. Un "verbe", c'est un mot qui évoque "changement" , "action"...donc intègre la dimension " temps"...mais en lui conférant, dans le discours, une trompeuse "autonomie"
Un examen de couples de mots comme "possible//impossible" est révélateur...
Et nous ne sommes pas, pour autant, dispensés de regarder de près les relations signifiant/signifié, les relations "de causalité", les problèmes de "transcription-traduction-interprétation" propres aux langages et systèmes symboliques.