La vue en couple, et rien qu'en couple, on ne la rencontre que dans des situations exceptionnelles.Le ranch isolé des légendes a ses paysages, ses animaux, se approvisionnements, ses enfant.Ce n'est pas du "rien que nous deux".Il n'est jamais total , même pour deux vieux citadins cloîtrés par les maladies ert déficiences. Il y a ,souvent, "lm'aide ménagère"qui s'acquitte des nettoyages, rangements, emplettes quotidiennes. Il y a les "visites" : ùédecin, infirmière, famille , amis.Il y a le téléphone, la TV, 'ordinateur.Il y a les bruits des voisins et de la rue...
Mais il n'y a plus de "choses à faire au dehors".Et toutes les "ouvertures" sont autant agressions que libérations..Les visites épuisent : il faut faire bon accueil -et ce n'est pas falsifié : à l fois contents de la visite...et sachant qu'ensuite, on sera encore plus las...
Et puis, il y a une responsabilisation écrasante de chacun vis-à-vis de l'autre. Chacun sait tout sur l'autre, on ne peut rien lui cacher...et donc pas non plus se le cacher à soi-même.
Et chaque douleur de l'autre vous est douleur et désespoir ;chaque oubli ou inattentions est cruauté.
Et, incroyablement, l'amour peut rester là, témoigné , non par des paroles, mais au travers de petits actes infatigables, montrent l'un et l'autre encore capables de se dépasser.
Quelle espèce étrange que la nôtre!