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Billet de blog 19 août 2013

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croire/savoir/penser

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Ici comme ailleurs, les débats, quel que soit leur sujet, quels que soient les intérêts de personnes ou de groupes, proclamés ou cachés, tombent soiuvbent dans un piège que nous connaissons bien, mazis ne reconnaissons pas toujours...ou ne voulons pas reconnaître : celui de la simplification généralisante ; ou, au contraire, "exemplaire". Soit on énonce des traits fréquents, mais qui ne concernent qu'un point, ou un aspect, de ce dont on parle ; soit on "désosse" un évènement, un personage, dont on montre diverses caractéristiques (qui permettent de le ranger dans une "catégorie" :et là, on rejoint la généralité).

Par exemple, beaucoup de "fils" ont développé des opinions, des controverses ,à propos de la (ou d'un certain aspect des) laïcité(s). Ou encor ,de la (ou des exemples de) domination masculine. Ou encvore, de la (les) "gauche"(s)...ou "droite"(s). Sujets mobilisateurs...

Nous sommes dans la vieille querelle entre généralités et particularités, dont on utilise l'une ou l'autre selon les moments ou les situations . Et dont ou oublie -ou feint d'oublier, qu'elles ne s'expliquent pas l'une l'autre.; qu'elles ont souvent des visages différents . Et, surtout, dont on ne sait pas bien élucider les liens réciproques, qui ne sont, ni d'"engendrement"de l'une par l'autre, et vice-versa ; ni de "complémentarité"...

Ici, je voudrais pointer deux questions ,suszceptibles, je crois, de se montrer révélatrices :

1.les langues ,dont chacune est une production historique ,jamais achevée tant que des locuteurs en sont encore vivants.

On ne peut pas débattre de façon identique dans toutes les langues . Cela, même si l'emploi de "codes" identiques (p.ex;, mathématiques) peut paraître le permettre. On sait, depuis longtemps déjà, que "traduttore, tradittore". Autrement dit, toute traduction est une interprétation, incapable -même si elle s'y efforçait -d'être identique au texte d'origine, et de produire les mêmes effets sur des locuterurs de l'une et l'autre langue..On peut avoir une orientation commune ; mais les "obstacles de terrazin" et les moyens de les franchir, ou contourner, sont irrémédiablement différents.

2. les démarches de pensée (ici, en français...)

-qu'est-ce que "connaître" quelque chose (qurlqu'un), parce que l'on a déjà rencontré et qu"'on le "reconnaît"?

-"explorer", est-ce observer, ou parcourir? Et, dans les deux cas, munis de quels outils?

- qu'est-ce que "savoir"?  Sous quel(s) angle(sd) ; par quel(s) moyen(s) ; jusqu'à quelle(s) limites (ou "frontièrs") de toute sorte : de domaine, d'échelles, de pertinence, d'approximation, etc...?

-qu'est-ce que "croire"? Est-ce savoir "sans aucun doute"? est-ce "reconnaître sans analyse préalable" ? est-ce "avoir une certitude non venue de l'expérience critique, mais d'une appartenance, de routines ou rites ? est-ce avoir un besoin affectif d'une protection, d'une légitimation, d'un espoir?

Et on peut  explorer les variations indéfiniment inventives du "croire savoir" et du "savoir croire", et du "savoir qu'on sait", etr du "savoir qu'on croit", avec tous leurs pièges d'erreur et d'illusion.

Pour moi, je n'ai jamais découvert de façon d'être assuré . Et, donc, je m'assigne le devoir d'interroger et m'interroger , toujours, et le plus diversement dont je puisse être capable. Ceci, quel que soit l'objet qui occupe ma pensée...Et, comme chacun, pour les acters routiniers, je pratique l'absence de questionnement...jusqu'au premier échec de la routine. Le premier! C'est dès le premier qu'il faut se mettre à penser

Ceux qui m'ont lu apercevront, je crois, les liens de ces lignes avec un précédent billet....

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