Je ne vais pas faire la leçon :chacun doit composer la sienne, lorsqu'on est adulte...
Mais la question est intéressante: pourquoi aucun système politique n'a-t-il jamais marché, depuis la Gtèce antique ?
1/ se borner à la Grèce, c'est ignorer les empires Assyrien, puis Mède , et Egyptien ; ou, plus loin dans le temps, laChine ; et, plus loin dans l'espace, les empires Maya, Toltèque, Aztèque, Chichimèque, par sxemple...
2/ "n'a jamais marché"? tous ont comme le fait remarquer l'un des débaters, fonctionné "un certain temps". Et les historiens ont cherché à retrouver les faits de ce fonctionnement et de ces chutes; essayé d'en découvrir les leviers. Nous avons de la lecture devant nous...
3/ Rien dans l'Univers, ne "marche" sans changements, sans catastrophes, sans révolutions, sans disparitions et émergences. Pourquoi les systèmes politiques feraient-ils exception?
4/ ces systèmes sont l'oeuvre d'humains, qui ne cessent de changer et de changer leur monde. On appelle ça "évolution culturelle". Là aussi, il y a à lire, et réfléchir... Nous sommes la seule espèce vivante à changer de façon non uniiquement génétique .
A partir de ces remarques liminaires (comme on dit dans les ouvrages dits "sérieux"), je me permets quelques constats
A/ l'humanité a conquis toute sa planète (et même un peu au-delà). Elle est la seule espèce "sympodique" (dico). Le seule qui, parmi les animaux "supérieurs", pourrait lui disputer la palme est le rat, non pas parasite de l'homme, mais profiteur de ses restes, déchets et gaspis.
B/ L'homme n'a pas un "ethos", des "moeurs" fixes, distinctives, qui permettent de décrire tous les comportements des individus et groupes. les rats ont un ethos unique, et inchangé Il s'invente des ethos humains sans arrêt (cf "mariage pour tous "...et toutes). Et que ces ethos multiples et changeants puissent être en relations à peu près stables, et entre eux, et avec l'environnement planétaire, est hautement improbable.
C/ Animaux sociaux à ethos multiples, capables d'investir tous les environnments, de les modifier, voire les détruire, nous avons démesurément augmenté les rythmes planétaires, puis biologiques, de changement. En tant qu'animaux mammifères primates, nous ne pouvons pas suivre, ni piloter, cette accélération...
D/ Nous avons inventé le pouvoir politique, religieux, puis économique. Ces pouvoirs n'ont cessé de coopérer, et de se chamailler, via leurs variantes locales, dans un joyeux n'importe quoi, jusqu'à une période récente, dite "de globalisation" (ou "mondialisation"), qui se caractérise par le foisonnement des interactions, leur vitesse et leur interdépendance croissantes . Et, aussi, par l'apparition d'un primat de "léconomiqaue" , sous sa forme moderne de réification et marchandisation accélérées d'un système symbolique , les monnaies, destiné à l'origine à faciliter les échanges de biens et serices. De manière analogue, les systèmes symboliques d'écriture ont été instrument de conservation des connaissances, des lois, des histoires (et de leur falsification, bien sûr). Et les systèmes symboliques mathématiques, pour condenser et donner rigueur à des observationc, à des savoirs, à des opérations intellectuelles.
Voilà une "toile de fond" qui pourrait servir à chacun et chacune à brodere les dessins enchevêtrés de nos défaillances durement ressenties aujourd'hui.. Qu'en pensent les uns et les autres?