Parler une "langue de bois", c''est compris, d'ordinaire, comme emploi de mots sans siginifcation, ou détournés de leur sens habituel..
Mais, aussi, utiliser des généralités si...générales, qu'elles en perdent tout sens précis .Exemple :"la liberté" :l'emploi du singulier, à lui seul, est suspect...
Et, encore, être tellement de son propre avis qu'il ne puisse plus en exister d'autres. Les partis politiques sont experts dans ce sport. Si quelqu'un du parti d'en face dit que deux plus deux, égale quatre, ceux d'en face se déchaînent. Ils prétendront que leur adversaire n'a jamais dit cela, ou qu'il ne le pensait pas, s'en servait pour détourner l'attention. Dans les cas extrêmes, on ira juqu'à dire que "deux et deux font cinq"...
Les "éléments de langage", ce sont ces réactions convenues, censées montrer qu'on est "autre", que ceux d'en face sont des mauvais intégraux. Penser qu'on ne peut avoir raison qu'en donnant tort absolu à l'autre...
Parvenir à donner cette dureté à l'outil si flexible et déformable du langage, c'est cela qu'on a nommé "langue de bois". Mais si l'on en arrive à croire à ses propres affirmations farfelues, alors, c'est le cerveau qui est atteint de lignification...et ,si l'on n'y croit pas, on est un tricheur pour qui seule importe la victoire, même si elle rend le vainqueur indigne.