Je tombe sur une info :"L'Etat, prêt à investir 150 millions d'euros pour sauver Florange."
1/ le langage : ce n'est pas "l'Etat", mais des hommes et femmes qui ont le pouvoir politique et cherchent à le conserver. Et ce n'est pas "sauver", mais agir pour un résultat provisoire médiatisable et rentable électoralement. Les promesses "à la Gandrange", on connaît.
2/ le fond : les milliers d'autres qui perdent leurs emplois dans des conditions analogues, mais n'ont pas attiré la lumière médiatique, peuvent bien crever. Et ce n'est pas se donner les moyens d'empêcher les pertes d'emplois (les accidents, les crimes, etc...), que de "réparer", "sauver", c'est mettre le doigt sur un trou du tuyau, au lieu de le remplacer par un neuf. On sait qu'on n'a jamais assez de doigts, et que pendant qu'ils sont bloqués sur leurs trous, ils ne servent pas à autre chose.
C'était trop, je n'ai pas pu me retenir'...