Les recherches historiques, les analyses critiques de leurs résultats sont nécessaires à toute production et toute d'idées .Parce que tout "évolue", tout apparaît, change,disparaît dans le décours d'une "histoire". Le capitalisme ne fait pas exception : c'est un ensemble de faits historiques , de pratiques, d'idées,, à étudier .
Le capitalisme c'est un ensemble d'activités sociales humaines qui concernent "les systèmes monétaires". Pour le connaître, le comprendre , y agir, il faut en'examiner l'histoire....et, auparavant, celle de homo sapiens, qui l'a fabriqué, le fait fonctionner..
Notre espèce est "faber" et "sapiens".Cela signifie qu'elle a inventé les outils (parmi de'autres "produits" de son activité.), et développé la "pensée"et "le langage".
Parmi nos caractéristiques, les activités de pensée nous distinguent des autres espèces vivantes. Le principal outil de la pensée est "le langage" (langues, codes, "représentations"). L'activité langagière a, très tôt, utilisé des signes symboliques. Tran-Duc-Thao avait signalé "le geste de l'indication" comme révélateur d'une activité de pensée. Aucune autre espèce vivante de notre planète n'a ce type d'activité. L'index "dit" à un autre des choses que celui qui "fait signe" voit, sait .Plus tard, les premiers signes "symboliques" gravés ou peints que les préhistoriens ont retrouvés et analysés sont des vestiges d'une activité qui a dû comporter du langage oral et gestuel.
Inventer et fabriquer des symboles, les "utiliser" (en faire des outils) est une caractéristique proprement humaine. Les symboles sont outils de pensée et de communication.. Et , très tôt, des symboles iont été assemblés en 'systèmes symboliques". Un système est un ensemble structuré, dans lequel des "éléments" sont rassemblés selon des règles conventionnelles (ex : le système de numération décimale, en chiffres "arabes", que nous utilisons chaque jour ,vocalement ou par écrit). Une "langue" a pour outils des symboles oraux ou écrits , assemblés selon des "règles"de diverses sortes. On fabrique ainsi des "mots", des "expressions", des "textes" que celui qui les reçoit peut "comprendre", s'il connaît le langage dans lequel ils sont formulés..
Nos symboles "désignent" des choses, des actions, des idées. chacun est un "signe", un signifiant qui évoque un signifié. Toutes nos activités, tous les aspects de notre environnement peuvent être "mises en signes", ce qui permet à notre espèce de s'évader un peu du "présent" spatio-temporel , de se fabriquer des "mémoires" extra-corporelles, de consigner des histoires, des débats, des projets, des bilans.
Parmi nos très nombreux et divers systèmes de signes, figurent les symboles monétaires.. Une monnaie, c'est un système de signes qui permettent d'enregistrer (mémoire),de "figurer" (symbolisation langagière), d'échéancer (différer, libérer du présent) nos échanges de biens ou services, de les "délocaliser"(libérer d'un "ici" ).
Mais nos façons d'utiliser nos systèmes symboliques peuvent se révéler utiles, sans utilité, ou nuisibles. Et nous "pilotons" souvent déplorablement nos symboliques , nous les confondons, les mélangeons , sans nous en apercevoir, ou à des fins humaineme,t non acceptables (recherche de pouvoir, de domination, de nuisance). Comme tos les outils, ls systèmes symboliques peuvent devenir "armes". Et plus un ,outil est puissant, plus son emploi comme arme est dangereux. Nous savons, hélas qu'"un mot peut tuer".
Et tous les systèmes symboliques comportent le même danger.: la confusion, ou la fusion délibérée ,du symbole et de ce qu'il symbolise, du "signifiant" et du "signifié".. Dans le domaine du langage , chacun peut en citer des exemples ...contestés par d'autres...et chacun en subit, ou en inflige, le sachant ou pas, des effets.
Dans le domaine des monnaies, ces confusions sonjt catastrophiques. L'erreur la plus grave est de donner aux symboles monétaires une "valeur" supérieure à celle des biens et servies qu'ils ne devraient que symboliser. Le marché monétaire mondial comporte des échanges annuels mùultip)les de la valur monétaire dcu PMB (produit mondial brut) des biens et services "concrets.
Et ce marché monétaire mondial fonctionne selon des lois de "paris", tout comme il en va pour beaucoup de nos activités "de loisir" ou de "culture". Dans quel jeu, dans quel sport, ne voit-on pas apparaître de paris de ce genre, d'appels à "la chance"?
Lorsqu'il s'agit des conditions de vie et de survie de milliards de personnes , "faire confiance au hasard" ,n'est-ce)as une faute,et même un crime? Or, le mùarché monétaire mondial, tout-puissant sur notre vie quotidienne, fonctionne comme un "loto" ...et de plus certains peuvent tricher...