Constat n°1 : ça fait du bruit, et ça tient de la place.
n°2 : ça veut s'entourer d'une aura d'expertise, de rigueur.Est-elle justifiée? Une toute petite question aux spécialistes : pourquoi ne pas publier, pour chaque enquête, le % de refus de réponse, assorti de sa répartition selon les critères de sélection de la population enquêtée et du mode d'administration du questionnaire. Ca prendrait trop de place?
n°3 : des données manquantes, et non "techniques" : publication du questionnaire, sous la forme dans laquelle il a été présentée aux enquêtés. Ecrit : le texte intégral, son aspect typographique, de mise en page, etc...Oral : consignes aux enquêteurs : respect du texte au mot près, tonalité, rythme et scansion d'énoncé des questions; permission ou non d'interventions annexes (ex."Vous m'avez bien dit :peut-être?") ; durées moyenne, maximale et minimale de l'obtention des réponses, etc...Ce qui permettrait une analyse de la succession des thèmes et sujets abordés, du vocabulaire employé, de la construction syntaxique (longueur des phrases , présence ou non d'assertions non directement interrogatives (p.ex. "au sujet des hausses d'impôts..").
J'affirme que les points ci-dessus ne dépassent pas la compétence du citoyen lambda, et que ce ne sont pas les seuls à pouvoir permettre des vues plus complètes et plus justes sur le phénomène "sondages". Qui viendra me compléter, ou me montrer mes erreurs ? Merci d'avance...