Par un caprice de notre bon Roi, nous avons eu droit à des élections. Le résultat est sans appel et se divise entre l' extrême droite la plus extrême et le plus à gauche possible de la gauche. Je ne suis pas politologue, mais c'est compliqué de comprendre que si le peuple français a bien exprimé qu'il rejetait quelque chose, c'est bien le rejet des consensus mous ? Du Flamby, en fait. Un ras-le-bol de cette élite autoproclamée qui ne se préoccupe que de son avenir propre.
Le Nouveau Front Populaire a ouvert un espoir immense ( En fait, pas si immense que ça, mais pour une fois on votait POUR quelque chose et pas contre).
Vous vous rappelez ? Le PS il était aux oubliettes. Quelle légitimité ont-ils aujourd'hui pour —juste— ouvrir leur gueule ? Mais voilà que non seulement ils rejettent toute candidature qui ne soit pas PS-friendly mais qu'on retrouve —excusez du peu— François Hollande ! Le mec qu'on avait éjecté avec l'espoir qu'il comprenne qu'on ne voulait plus jamais le revoir !
Le moment est gravissime. Tout tend à prouver qu'on va se retrouver bientôt avec un gouvernement de fascistes tout prêt à collaborer avec tous les autres gouvernements fascistes européens.
L'idée que le PS soit devenu, comme on disait il n'y a pas si longtemps, un allié objectif de cette catastrophe, c'est le parangon de ce que notre classe politique est aujourd'hui .
On a voté, on a clairement exprimé un choix, mais ils s'en foutent et c'est pas nouveau.
Aux US, ici, dans bien d'autres lieux ailleurs, on se dirige vers une guerre civile qui justifiera un régime fasciste.
Merci le tout petit parti socialiste, merci Éric Chiottes, merci à tout ce petit cercle de bons à rien.