Libé...
Un mot qui résonne curieusement dans mes souvenirs.
Je me souviens des années 70, mon grand-frère sans le sou qui le réclamait chez tous les marchands de journaux du trou-du-cul du pays.
Qui donnait tout ce qu'il pouvait, en pièces dans le fond d'une enveloppe, pour que ce journal vive.
La page "courrier" si indispensable.
Et aujourd'hui, ce truc qui n'est plus lu que dans quelques arrondissements de Paris...
Allez, un compliment: Libé, dans ta nullité absolue, tu es toujours le reflet de l'évolution d'une société qui va mal.
Tu as opéré ta mutation sur le net, tu existes en version web.
Aujourd'hui un article sur Israel et l'affreux Nétanyahou; sujet trop "touchy" pour qu'on puisse y laisser quelque commentaire. Je comprends; l'effarante nullité des commentaires de ton lectorat t'aurais mis en face de la réalité . Triste réalité, à vrai dire.
J'y trouve les commentaires moins mesurés que ceux que je peux lire sur "le Figaro"!!!
Tu vas mal, Libé, tes finances vacillent.
Meurs, meurs le plus vite possible, que mon beau souvenir de toi soit le moins longtemps possible entaché de la lecture de cet ersatz.
A propos, "ersatz" vient de l'allemand. Il a été adopté en France pendant la guerre pour désigner les produits censés remplacer le café, le beurre, etc.
C'est d'autant plus dommage que l'on aurait espéré de toi, Libé, dans cette période durant laquelle on a justement tellement besoin de résistants, un engagement moins mou... La collaboration, ce n'est au début qu'une mollesse.
R.I.P.