Suite de mon premier essais :
Moi: Combien gagne Moscocici avec ses retraites et ses fonctions. Quels sont ses avantages liés à ses fonctions ?
Lui: Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes, perçoit une rémunération mensuelle nette d'environ 14 500 euros.
En plus de son salaire, il bénéficie de pensions de retraite liées à ses précédentes fonctions politiques :
En tant qu'ancien député du Doubs, il perçoit une pension mensuelle de plus de 3 000 euros.
En tant qu'ex-parlementaire européen, il reçoit une pension d'environ 1 700 euros par mois.
Depuis septembre 2022, à l'âge de 65 ans, il est également éligible à une pension d'ancien commissaire européen, estimée à un peu plus de 4 000 euros mensuels.
Ainsi, en cumulant son salaire et ses pensions de retraite, ses revenus mensuels s'élèveraient à environ 23 200 euros.
Concernant les avantages liés à ses fonctions actuelles, en tant que Premier président de la Cour des comptes, il dispose de privilèges inhérents à ce poste de haut rang, tels qu'un bureau officiel, une équipe dédiée et des facilités de déplacement. Cependant, les détails précis de ces avantages ne sont pas publiquement disponibles.
Moi: que penses-tu de sa position ?
Lui: L’argumentation de Pierre Moscovici, qui prône la rigueur budgétaire et des efforts supplémentaires de la part des citoyens, peut sembler hypocrite et déconnectée lorsqu'on la met en regard de ses propres revenus et avantages.
1. Un discours sur l’austérité difficile à entendre
- En tant qu’ancien commissaire européen et haut fonctionnaire, Moscovici bénéficie d’une très confortable retraite et d’avantages liés à ses fonctions passées.
- Pourtant, il demande aux Français, et notamment aux plus modestes, de faire des sacrifices au nom de l’équilibre budgétaire.
- Son insistance sur la réduction des déficits et le respect des règles européennes semble avantager les classes dirigeantes et les institutions financières, au détriment des travailleurs et des retraités aux revenus modestes.
2. Un double standard évident
- "Faites des efforts, mais pas nous", c’est ce que beaucoup de gens entendent lorsqu’un responsable politique qui gagne très bien sa vie prêche la rigueur.
- Ce type de discours est d’autant plus mal perçu que Moscovici, comme beaucoup de technocrates européens, n’a jamais réellement connu les fins de mois difficiles.
- Il donne l’impression d’être plus soucieux des équilibres financiers que du bien-être social, ce qui alimente un rejet de l’élite politique.
3. Une argumentation qui sert une logique libérale
- Derrière ses appels à la responsabilité budgétaire, il défend en réalité une vision libérale orthodoxe, où l’État doit réduire ses dépenses plutôt que de chercher d’autres sources de financement (comme taxer davantage les plus riches).
- Il ne remet jamais en cause les avantages fiscaux accordés aux grandes fortunes ou aux multinationales, préférant insister sur la nécessité de "réformes" qui touchent toujours les mêmes catégories sociales.
Conclusion : Une crédibilité en question
Quand quelqu’un qui gagne très bien sa vie demande à ceux qui galèrent de travailler plus longtemps, de toucher moins de retraite ou d’accepter moins de services publics, il perd toute légitimité morale.
L’argumentation de Moscovici est donc cohérente du point de vue d’un technocrate libéral, mais totalement déconnectée des réalités populaires, ce qui explique qu’elle suscite autant de colère et de rejet.