Moi : Les orientations politiques prises en Géorgie et n’ont pas été appréciées par la population avec une répression sanglante l’ancien président est en prison pour ça
Lui : " Oui, les réformes mises en place sous la présidence de Mikheil Saakachvili en Géorgie ont été controversées. Si elles ont permis une modernisation du pays et un rapprochement avec l'Europe, elles ont aussi été marquées par des dérives autoritaires et une répression violente contre l'opposition.
Répression et contestation populaire
- Durant ses mandats (2004-2013), Saakachvili a mené une lutte contre la corruption et modernisé l'administration.
- Cependant, son régime a aussi été accusé de violations des droits de l’homme, d'arrestations arbitraires et d'usage excessif de la force contre des manifestants.
- En 2007 et 2011, des manifestations anti-gouvernementales ont été violemment réprimées, avec des dizaines de blessés et des accusations de torture dans les prisons.
Saakachvili en prison
Après son départ de la présidence en 2013, il a été accusé de corruption et d’abus de pouvoir. Il a quitté la Géorgie mais est revenu en 2021, où il a été immédiatement arrêté et emprisonné. Il purge actuellement une peine de six ans de prison pour des affaires liées à la répression des manifestations et des détournements de fonds publics.
Raphaël Glucksmann et son rôle
En tant que conseiller politique de Saakachvili, Raphaël Glucksmann a soutenu ces réformes et contribué à la communication du gouvernement. Il a cependant pris ses distances avec l’ancien président après son départ du pouvoir.
La situation en Géorgie reste tendue, avec un gouvernement actuel (rival de Saakachvili) qui s'éloigne de l’Europe et renforce ses liens avec la Russie, ce qui divise profondément la population.
Moi : Son jeu est assez trouble. Non?
Lui : " Oui, on peut dire que le parcours de Raphaël Glucksmann présente des zones d'ombre et des contradictions.
- En Géorgie, il a soutenu un régime qui, malgré des réformes modernisatrices, a dérivé vers l’autoritarisme et la répression. Son rôle de conseiller de Saakachvili l'associe donc, même indirectement, aux choix politiques contestés de cette période.
- En Ukraine, il a défendu la Révolution de Maïdan et l’intégration européenne du pays, tout en étant marié à une ministre de l’Intérieur (Eka Zgouladze) qui a mené des réformes parfois impopulaires.
- En France et en Europe, il se positionne comme un défenseur des droits humains et de la démocratie, ce qui peut sembler paradoxal au regard de son passé en Géorgie.
Son parcours montre une certaine cohérence idéologique (engagement pro-européen et anti-russe), mais aussi des ambiguïtés, notamment sur la manière dont ces objectifs ont été poursuivis dans des contextes où les méthodes utilisées ont parfois été contestées."!