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Billet de blog 29 février 2012

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Mario Draghi annonce la fin de l'Europe sociale et alloue 1000 MILLIARDS d'euros aux banques à taux 1% !

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La BCE prête 530 milliards d'euros à 800 banques

LEMONDE.FR | 29.02.12

Un succès. Pour sa seconde opération de soutien aux banques, la Banque centrale européenne (BCE) a prêté 529,5 milliards d'euros à 800 établissements bancaires – soit encore plus que lors de sa première opération de refinancement à long terme (LTRO)du 21 décembre, qui s'élevait à 489 milliards.

Ce montant, prêté au taux avantageux de 1 % et pour une durée de trois ans, est globalement en phase avec les estimations des observateurs, qui tablaient sur un montant de 400 à 500 milliards. L'objectif du dispositif – enrayer la paralysie du système bancaire et éviter tout credit crunch (pénurie de crédits) – semble donc atteint.

REMBOURSEMENT DE LA DETTE

L'annonce de la BCE a fait brièvement grimper les Bourses européennes et l'euro face au dollar. Mais la monnaie unique a rapidement effacé ses gains et se traitait vers midi autour de 1,3440 dollar. Le marché se demande désormais quel usage les établissements feront de cet argent à l'heure où la croissance montre des signes de faiblesse en Europe.

Le président de la BCE, Mario Draghi, qui avait déclaré après le premier LTRO qu'un "credit crunch majeur" avait été évité, a exhorté dimanche les banques à soutenir la croissance économique en prêtant aux ménages et aux entreprises les liquidités qu'elles auront empruntées. Lors de l'opération de décembre, les banques avaient utilisé la majeure partie des fonds empruntés pour rembourser de la dette arrivant à maturité, et non pour accroître leur offre de crédit.

Ce programme d'injection de liquidités, considéré par certains comme une opération détournée de création de masse monétaire, alimente les craintes de certains dirigeants, notamment allemands, qui redoutent que les LTRO n'aient des conséquences néfastes à l'avenir. Le président de la Bundesbank, Jens Weidmann, membre du conseil des gouverneurs de la BCE, a ainsi déclaré ce mois-ci qu'une offre de liquidité "trop généreuse" pourrait déboucher à terme sur des risques inflationnistes.

Lu sur le Monde.fr

http://www.lemonde.fr/crise-financiere/article/2012/02/29/la-bce-prete-530-milliards-d-euros-a-800-banques_1649681_1581613.html

9/02/2012, 23:54 par MARIE CAROLINE PORTEU

Elle est aussi là  :  la crise de liquidités amércaines est en train d'atteindre un paroxysme . 

Les injections de la BCE permettent de masquer les vrais trous  en se substituant aux chinois .. 

Une autre raison de l'injection massive d'hier de la BCE dans le système bancaire Européen . Il faut bien compenser les baisses d'exposition chinoises .. 

Donc Draghi , en fidèle valet qu'il est , donne aux banques Européennes les moyens de se substituer aux Chinois 

FORTE BAISSE DE L'EXPOSITION DE LA CHINE À LA DETTE PUBLIQUE DES USA

L'exposition de la Chine aux obligations du Trésor des Etats-Unis a fortement baissé au quatrième trimestre de 2011, selon des données publiées mercredi par le département du Trésor.
Au 31 décembre, les investisseurs chinois (Hong Kong compris), premiers détenteurs étrangers de la dette publique américaine, possédaient des obligations d'Etat américaines pour une valeur de 1.273,6 milliards de dollars soit 7,8% de moins qu'à la fin du mois de septembre, indiquent ces chiffres.
Le Trésor ne donne aucune explication sur cette baisse.
Celle-ci pourrait traduire aussi bien un désengagement net des Chinois vis-à-vis des titres du Trésor américain, qu'à une moindre intervention des autorités de Pékin sur le marché des changes dans la mesure où, lorsqu'elle agit pour contrer la hausse de sa monnaie face au dollar, la banque centrale de Chine achète des titres américains (ce qui revient à vendre des yuans).

Cela fait désormais plus de deux mois , que je dis dans mes différents billets de blog que les décisions de la BCE viennent en particulier pallier aux manques de liquidités des banques américaines .. 

Ce billet de blog remonte au 11 décembre 2011 

Accord des banques centrales , ce qui s'est vraiment passé 

La baisse de l'exposition chinoise aux bons du Trésor US n'est que la confirmation de cette crise majeure des institutions financières américaines .. dont l'Europe est juste en train de combler les trous . 

il faut juste exiger des banques européennes une transparence totale . Si elles investissent dans des bons du Trésor US pour combler les trous des financiers fous .. la sagesse est de changer de banque

Wall Street retrouve son niveau d'avant la crise

LEMONDE.FR | 29.02.12 | 14h18

http://www.lemonde.fr/crise-financiere/article/2012/02/29/wall-street-retrouve-son-niveau-d-avant-la-crise_1649656_1581613.html

Le Dow Jones, indice vedette de la Bourse de Wall Street, a terminé la séance, mardi 28 février, à 13 005 points – une première depuis mai 2008.AFP/TIMOTHY A. CLARY

Tout un symbole. En terminant la séance à 13 005 points, mardi 28 février, au-dessus du seuil des 13 000 points pour la première fois depuis mai 2008, le Dow Jones, indice vedette de la Bourse de Wall Street, a marqué le retour des marchés américains à leurs niveaux d'avant la chute de la banque Lehman Brothers.

Et ce, à un moment où le décalage avec l'Europe, et notamment la France, n'a jamais été aussi flagrant. Le CAC 40 a clôturé mardi juste en dessous des 3 454 points, un niveau 20 % inférieur à son plus haut de février 2011, où il avait dépassé la barre des 4 100 points. A la période faste de mai 2008, l'indice parisien caracolait à plus de 5 100 points…

RETRAIT DES FONDS AMÉRICAINS

Les inquiétudes sur les dettes des Etats du Vieux Continent sont pour beaucoup dans cette morosité. "Les valeurs européennes sont dans l'œil du cyclone à cause de la crise des dettes souveraines", confirme Gregory Moore, gérant chez Montségur Finance. A tel point qu'en fin d'année dernière, "de nombreux investisseurs américains, notamment des fonds, ont soldé leurs portefeuilles d'actions en euros, persuadés de la fin imminente de la monnaie unique", explique-t-il. Un phénomène non négligeable : le CAC 40 est historiquement détenu à 30 ou 40 % par des investisseurs américains.

Autre explication : le comportement des Etats eux-mêmes. "En reportant à la fin mars ses aides à l'Europe [via un renforcement des ressources du FMI], le G20 n'a pas aidé pas à ramener la sérénité", fait valoir Philippe Waechter, directeur de la recherche économique chez Natixis AM.

Mais les incertitudes européennes ne suffisent pas à expliquer l'euphorie américaine. L'amélioration de la conjoncture nationale a été essentielle. "Ces derniers mois, les statistiques macroéconomiques américaines ont confirmé la reprise, notamment en termes d'emploi, l'indicateur le plus important", explique Gregori Volokhine, président de Meeschaert aux Etats-Unis. C'est d'ailleurs une statistique sur l'amélioration du moral des consommateurs américains qui a permis au Dow Jones d'inscrire son record de mardi.

S'y ajoute la politique menée par la Banque centrale américaine. "En décidant de rester accommodante [elle ne relèvera pas ses taux directeurs avant la fin 2014], la Fed a rassuré les marchés", note Philippe Waechter. Le procédé a mécaniquement accru l'engouement pour les actions, puisque les placements monétaires rapportent moins. Toutes choses rendues moins évidentes par le mécanisme de prêt à long terme qu'a choisi la BCE pour renflouer les banques du Vieux Continent, et dont le deuxième acte se joue mercredi.

"RETARD NOTABLE DE VALORISATION" POUR LE CAC

Paradoxalement, nombre d'entreprises françaises qui composent l'indice n'ont pas démérité : "des valeurs cycliques comme Lafarge, Alstom ou Alcatel-Lucent ont connu un beau rebond, ces dernières semaines", juge Gregory Moore. Le CAC a tout de même regagné près de 25 % depuis son plus bas de septembre 2011. Mais la composition de l'indice ne joue pas en sa faveur : les valeurs bancaires et financières, toujours malmenées par la crise, pèsent sur la tendance. Le retard français est également net par rapport à l'Allemagne. Le Dax, où les groupes industriels se taillent la part du lion, évolue à moins de 5 % de ses plus-hauts de mai 2008.

"Le CAC présente un retard notable de valorisation", confirme Gregory Moore. Et de détailler : "Les prévisions de bénéfice net des valeurs de l'indice frôlent les 100 milliards pour 2012, deux fois plus qu'il y a trois ou quatre ans, alors que la valorisation du CAC est sensiblement la même, à 10,8 fois ces bénéfices. En face, le Dow Jones est valorisé 13,3 fois."

De là à parler de "bulle" de l'autre côté de l'Atlantique, il y a un pas que certains n'hésitent pas à franchir. "Les actions américaines sont surévaluées tant l'économie domestique présente de fragilités, que ce soit en termes de dette publique [107 % du PIB pour 2012] ou de déficit", rappelle Pierre Sabatier, président du cabinet de Primeview. "Il est trop tôt pour parler de bulle, même s'il y a peut-être une exagération", nuance Philippe Waechter. Quant à espérer un rattrapage du côté français, les observateurs sont unanimes: il ne pourrait avoir lieu qu'à la faveur d'une embellie notable de l'économie, bien improbable à l'heure où plusieurs pays européens sont menacés de récession.

Audrey Tonnelier

http://www.lepoint.fr/economie/grece-l-europe-croise-les-doigts-pour-les-speculateurs-29-02-2012-1436551_28.php

l'Europe au secours des spéculateurs

Le Point.fr - Publié le 29/02/2012 à 21:42 - Modifié le 29/02/2012 à 23:44

Après avoir tout fait pour éviter l'activation des CDS, les Européens retournent leur veste. Au risque de récompenser la spéculation

Les CDS (credit default swaps, en français : contrats d'échange sur le risque de défaut) sur la dette grecque vont-ils finalement être activés ? C'est à un petit cercle d'initiés regroupant des acteurs majeurs des marchés financiers des dérivés, l'ISDA (International Swaps and Derivatives Association, Inc), qu'il appartient de trancher cette question qui a longtemps hanté la zone euro. Son comité européen devrait mettre fin au suspense jeudi à 12 heures en disant si, oui ou non, la perte infligée par la Grèce aux investisseurs privés à l'occasion de la restructuration de sa dette constitue un "événement de crédit". Et, par voie de conséquence, si les acteurs financiers qui ont acheté ces titres d'assurances sur la dette grecque vont pouvoir se faire dédommager en cas de participation au plan d'échange d'obligations proposé par Athènes à ses créanciers privés.

Depuis des mois, les Européens disent vouloir éviter une telle issue au motif que cela récompenserait les spéculateurs et que cela aurait des conséquences inconnues sur le système financier européen. Et pour cause : nul ne semblait capable de déterminer qui profite et qui pâtit de l'activation des CDS. Banques, hedge funds, beaucoup d'acteurs se sont laissés tenter par le pot de miel, sans qu'il soit possible de savoir qui étaient les assureurs et qui étaient les assurés !

Pousse-au-crime

La spéculation sur ce marché de gré à gré opaque est d'autant plus facile qu'il n'y a pas besoin d'être détenteur de dette d'un État pour se porter acquéreur de CDS souverain. Le profit paraît facile. Plus le risque de défaut augmente comme en Grèce, plus la valeur du CDS grimpe. Il suffit alors de le revendre pour empocher une plus-value. Un mécanisme qui a la particularité de pousser au crime. C'est comme si on permettait à un particulier de s'assurer contre le risque-incendie de la maison du voisin... Une bonne raison de contribuer à y mettre le feu ! Le jeu est d'autant plus pervers que les CDS, utilisés comme un thermomètre du risque de la dette souveraine des États, contribuent à créer la panique lorsque leur prix grimpe.

Pire, en cas de défaut, les émetteurs de CDS, qui se sont improvisés assureurs de dette souveraine pour profiter d'une manne facile, sont pris au piège. Ils se retrouvent obligés de payer une indemnisation qu'ils ne sont en fait pas toujours en mesure d'assumer tant les montants sont importants. Le risque est alors celui d'une faillite pure et simple susceptible de contaminer l'ensemble du système financier.

La France et la Banque centrale européenne ont donc scrupuleusement veillé à ce que la restructuration de la dette grecque reste "volontaire", seule façon d'empêcher que l'ISDA ne décrète l'activation des CDS. Du coup, seuls les banques et les fonds de bonne volonté pourraient prendre leur perte sur la dette grecque. C'est ce qui explique que la négociation avec les créanciers privés détenteurs de dette grecque ait duré plusieurs mois et ait connu de multiples rebondissements.

Retournement de veste

Pourtant, à quelques heures de la décision de l'ISDA, le discours des Européens s'infléchit. Ils ont, semble-t-il, enfin pu démêler l'écheveau des engagements réciproques entre tous les acteurs financiers. Et ne semblent plus aussi effrayés par les conséquences potentielles de l'activation des assurances. "Les CDS sont souvent impopulaires dans la presse française, à tort. Les investisseurs doivent pouvoir s'assurer qu'ils peuvent être dédommagés en cas de défaut", explique une partie prenante du dossier grec. "On aurait plus à perdre à ne pas voir les CDS déclenchés que l'inverse." La raison invoquée ? "La dette portugaise (autre pays en difficulté et sous assistance de l'UE, NDLR) est difficile à faire financer, car les acteurs financiers ne savent pas si elle est assurable."

Une façon d'avouer que les Européens croisent maintenant les doigts pour que l'ISDA décide... d'activer les CDS ! Sauf que la restructuration grecque étant officiellement volontaire, cela pourrait ne pas être le cas. D'autant que, ironie du sort, cette association professionnelle, dont le comité européen regroupe de nombreuses banques*, n'y a pas forcément intérêt. Certains de ses membres, qui ont vendu des CDS aux investisseurs, seraient en effet obligés de les dédommager...

L'espoir des Européens tient donc en trois lettres : CAC (pour clause d'action collective). La Grèce a décidé au dernier moment d'introduire ces dispositions juridiques dans sa législation pour contraindre tous les investisseurs, qu'ils le veuillent ou non, à participer à la restructuration de sa dette. Ce qui pourrait finalement contraindre l'ISDA à décréter l'événement de crédit finalement espéré.

* (Bank of America / Merrill Lynch, Barclays, BNP Paribas, Credit Suisse, Deutsche Bank, Goldman Sachs, JPMorgan Chase Bank, Morgan Stanley, Société générale et UBS) et des fonds (BlueMountain Capital, Citadel LLC, D.E. Shaw Group, Elliott Management Corporation, Pacific Investment Management Co., LLC).

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