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Billet de blog 2 octobre 2012

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Pendant que le Qatar se construit, les anglos-saxons et leurs créations de contrôle détruisent et asservissent par la religion

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

http://oumma.com/blog/rene-naba/12/02/09/egypte-les-freres-musulmans-au-seuil-du-pouvoir

«L’impérialisme et le colonialisme ont fourni armes et argent aux Frères Musulmans. Lors d’un de mes entretiens avec le dirigeant de la confrérie, l’homme à barbe m’a déclaré que le socialisme est contre la religion. …
Réponse de Nasser: Mais la religion prescrit elle que le pouvoir soit détenu exclusivement par une seule famille , que cette famille dispose de toutes les ressources du pays et de réduire l’ensemble de la population au statut d’esclaves?

Un des aspects de la question, notamment la collaboration avec les Etats-Unis et l’Arabie saoudite a été traité dans «Les Révolutions arabes et la malédiction de Camp David» René Naba, Editions Bachari Mai 2011 (1).

 Dieu a bon dos... Et sans l'islam politique,  vendu  après les révolutions, comme le meilleur des mondes, et comme une identité obligatoire,    pour les pays liés à la religion musulmane.

Comme alibi suprême  pour ne pas séparer la religion du pouvoir... et continuer à  commander les  peuples par les  dictats et des fatwas en direct des Emirats et" des rois"..  grands amis des anglos-saxons.

Les pauvres, les seuls pour qui l'argent est un péché.. n'iraient plus  déposer de l'argent dans les banques des Émirats...chapeautées par les banques anglos saxonnes..

La finance est concentrée entre les mêmes mains, chacun son    terrain de chasse ...et sa part du gâteau...Les révolutions et la victoire des islamistes fais grossir la part de gâteau de 40%...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Finance_islamique

Alors que 25% de la population mondiale est de confession musulmane, certains estiment que 40 % à 50% de leur épargne sera gérée par la finance islamique d'ici 8 à 10 ans, contre 10 % vers 200715.

Les principales banques islamiques dans le monde sont, par ordre de taille décroissante d'encours en 200615 : Al Rajhi Bank (Arabie saoudite), la Kuwait Finance House (Koweït), la Dubai Islamic Bank (Dubaï, Émirats arabes unis), l'Abu Dhabi Islamic Bank (Abou Dabi, Émirats arabes unis), et la Bank Al Jazira (Arabie saoudite). En Algérie, Al Baraka Bank est une banque islamique. Meezan Bank est une des banques islamiques du Pakistan. En Tunisie, Banque Zitouna est une ébauche de banque islamique

http://www.senat.fr/rap/r07-329/r07-3293.html

 http://www.afrik.com/article7566.html

Son capital de départ s’élève à 14 millions de livres (20,8 millions d’euros). Il a été souscrit par des investisseurs du Proche-Orient (Abu Dhabi, Qatar, Barheïn et Arabie Saoudite) et par un groupe de millionnaires anglais. A sa tête : Abdul Rahman Abdul Malik, ancien directeur de la Banque islamique d’Abu Dhabi. Son directeur du management : Michael Hanlon, ancien directeur regional de la banque de détail au sein de Barclays.

http://ribh.wordpress.com/2010/03/27/banque-populaire-qatar-islamic-bank/

 Banque Populaire et Qatar Islamic Bank s’unissent pour la Finance Islamique en France

Tunisie - La finance islamique au centre d'une rencontre entre Slim Besbès et les représentants de BNP Paribas

Le développement de la coopération entre les secteurs public et privé dans le domaine de la finance islamique a été au centre d'une rencontre tenue, vendredi 21 septembre 2012, à Tunis, entre le ministre des Finances par intérim Slim Besbès et les représentants de la Banque française BNP Paribas.

http://www.bladi.net/finance-islamique,33065.html

L’arrivée des islamistes au pouvoir attire les fonds d’investissement spécialisés en finance islamique au Maroc. Un projet de banque et de société d’assurance conformes aux préceptes de l’Islam, ont été proposés samedi au chef du gouvernement Abdelilah Benkirane par un fonds d’investissement qatari.

Qatar National Bank récupère l’Union Marocaine des Banques

Le Groupe Qatar National Bank (QNB), l'une des plus grandes institutions financières au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, a signé un accord pour prendre une participation majoritaire dans l’Union Marocaine des Banques (UMB) qui est sous administration provisoire depuis 1967.

http://www.agenceecofin.com/banques/1604-4390-libye-qatar-national-bank-prend-49-de-bank-of-commerce-and-development

Libye : Qatar National Bank prend 49% de Bank of Commerce and Development

La banque libyenne Bank of Commerce and Development (BCD) a accepté de céder 49% de son capital à Qatar National Bank contrôlée à 50% par le fonds souverain Qatar Investment Authority (QIA). Le montant de la transaction n’a pas été communiqué.

Quand la CIA finançait les Frères musulmans

Les services secrets américains ont longtemps soutenu la confrérie, née en 1928 en Égypte.

Le fonds E 4320, conservé aux archives fédérales à Berne, concerne Saïd Ramadan, le gendre d'Hassan el-Banna, fondateur des Frères musulmans égyptiens. Poursuivi par le régime nassérien, réfugié en Suisse en 1959, Saïd Ramadan a créé le Centre islamique de Genève, le premier institut de ce genre en Europe. Il est par ailleurs l'un des fondateurs de la Ligue islamique mondiale inspirée par les Saoudiens.

Une note confidentielle des services secrets suisses datant du 17 août 1966 évoque la "sympathie" de la BUPO, la police fédérale sur la protection de l'État, pour Saïd Ramadan. Elle ajoute : "Il est très certainement en excellents termes avec les Anglais et les Américains."

Un autre document, daté du 5 juillet 1967, se montre encore plus précis. Saïd Ramadan est présenté comme un "agent d'information des Anglais et des Américains. De plus, je crois savoir qu'il a rendu des services - sur le plan d'informations - à la BUPO." Toujours est-il qu'une réunion, présidée par le chef du service du Ministère public fédéral, du 3 juillet 1967, décide d'accorder un permis de séjour à Saïd Ramadan, alors que ce dernier aurait dû être expulsé le 31 janvier 1967. Les raisons de cette tolérance ? La possibilité "que les amis de Saïd Ramadan prennent le pouvoir dans les mois à venir dans l'un ou l'autre État aujourd'hui qualifié de progressiste ou socialiste".

Saïd Ramadan et le président américain

Ces documents déclassés vont dans le même sens que l'ouvrage publié en septembre dernier par le journaliste américain Ian Johnson, lauréat du prix Pulitzer, Une mosquée à Munich. Les nazis, la CIA et la montée des Frères musulmans en Occident (*), on découvre que les Allemands, pendant la Seconde Guerre mondiale, ont utilisé les Tchétchènes, les Kazakhs, les Ouzbeks, les musulmans vivant en URSS contre les communistes athées. Les Américains ont ensuite pris le relais, soutenant les islamistes contre le bloc communiste et ses satellites. En juillet 1953, une délégation de musulmans est invitée aux États-Unis, et reçue à la Maison-Blanche, parmi eux Saïd Ramadan.

Le 28 octobre dernier, dans un article intitulé "Le rôle mobilisateur de Saïd Ramadan", le site francophone Oumma.com montre la photo du président Dwight Eisenhower entouré des membres de la délégation. Saïd Ramadan est à sa droite. Le président américain estime que, dans ses relations avec les dirigeants arabes, "notre foi en Dieu devrait nous donner un objectif commun : la lutte contre le communisme et son athéisme", relève Ian Johnson. Quelques années plus tard, Saïd Ramadan, réfugié en Europe, traite avec Bob Dreher, un agent de la CIA installé à Munich.

Une thèse sur la charia

Saïd Ramadan vient d'obtenir en 1959 un doctorat en droit de l'université de Cologne pour sa thèse La charia, le droit islamique, son envergure et son équité. Il brûle d'envie d'étendre son influence à l'Europe entière. "Installé à Genève, il considérait Munich, à une journée de route de son domicile, comme l'endroit idéal où établir une sorte de base avancée", lit-on dans Une mosquée à Munich. La CIA finançait-elle directement Saïd Ramadan et les Frères musulmans en Europe ?

Ian Johnson reste prudent, dans la mesure où une partie des archives de l'agence de renseignements ne peut être consultée. "Tout indique que Dreher et l'Amcomlib eurent recours aux moyens financiers et politiques à leur disposition pour donner un coup de pouce au principal représentant des Frères musulmans en Europe", écrit-il. L'Amcomlib, ou American Committee for Liberation from Bolshevism, était un faux nez des services américains.

Il roulait en Cadillac

René Naba, ancien responsable du monde arabo-musulman au service diplomatique de l'AFP, penche davantage pour une sous-traitance par la Jordanie et l'Arabie saoudite. Pour preuve, Saïd Ramadan, de nationalité égyptienne, voyageait à cette époque avec un passeport diplomatique jordanien. Apparemment, le gendre d'Hassan el-Banna ne manquait pas de subsides, Une mosquée à Munich raconte ainsi qu'il roulait en Cadillac...

Décédé en 1995 à Genève, Saïd Ramadan est notamment le père de l'islamologue Tariq Ramadan, et de Hani Ramadan, qui lui a succédé à la tête du Centre islamique de Genève. Interrogé sur les liens éventuels de son père avec les services secrets américains et européens, ce dernier n'a pas souhaité nous répondre.

(*) Ian Johnson, Une mosquée à Munich. Les nazis, la CIA et la montée des Frères musulmans en Occident, JC Lattès

Ian Hamel  

Lu sur le Point.fr

http://www.lepoint.fr/monde/quand-la-cia-financait-les-freres-musulmans-06-12-2011-1404368_24.php

Création du premier régime wahhabite

Après la disparition du Califat en 1924, la conquête du pouvoir en 1932 et l'exploitation des gisements pétrolifères d'Arabie à partir de mars 1938, la famille des Saoud et le wahhabisme prennent leur essor suite au pacte « pétrole contre protection » qui est conclu sur le croiseur USS Quincy le 14 février 1945 entre le roi Abdelaziz ben Abderrahman ben Fayçal Al Saoud et le président des États-Unis, Franklin Delano Roosevelt3. Ce pacte permet la protection militaire du régime wahhabite des saouds par les Etats Unis en échange du pétrole. Ainsi, le wahhabisme se développe avec l'apport des pétrodollars et la protection militaire des États-Unis. Ce mouvement se propage alors à l’extérieur du royaume via les médias (télévision, ouvrages, radio cassettes et sites internet)4.

Révélations. Six ans avant la chute de Ben Ali, Washington préparait déjà la carte islamiste pour la Tunisie

Le 23 octobre prochain, les tunisiens seront appelés à élire une assemblée constituante. Une centaine de partis politiques sont en lice, dont 92 créés dans la Tunisie post-Ben Ali. Le parti de Rached Ghannouchi, Ennahdha semble bien positionné et se prononce pour le maintien des élections à la date annoncée. Il faut dire que ce parti a le vent en poupes. Ses atouts : sa popularité et le soutien discret de… Washington. En effet, les Etats-Unis entretiennent des relations avec les islamistes tunisiens dit « modérés » depuis des années, c’est-à-dire avant le départ forcé du dictateur ; un départ soutenu, faut-il le rappeler, par les américains.

Redwan Masmoudi, l’homme du rapprochement

C’est grâce à cet ingénieur tunisien installé aux Etats-Unis, que les premiers contacts ont pu être établis entre des diplomates américains et des représentants de mouvements islamistes tunisiens. Financé entre autres par le département d’Etat américain, Masmoudi fonde en 1999, le Centre for the Study of Islam & Democracy (CSID), genre de think thank qui prône le dialogue entre laïcs et islamistes.

Dès 2005, il commence à mettre en relation des diplomates américains avec des leaders islamistes. Il réussit même à introduire, en 2006, une envoyée spéciale américaine dans la résidence surveillée de Hamadi Jebali, actuel secrétaire général du parti Ennahda.

Parmi les autres personnalités tunisiennes importantes approchées par Washington par l’intermédiaire du CSDI, on peut citer Slaheddine Jourchi, vice président de la Ligue tunisienne des droits de l’homme, Saïda Akremi, représentante des avocats au sein de la Haute Commission pour la réalisation des objectifs de la révolution, ou bien encore, Zied Toualatti, l’une des figures importantes d’Ennahda

Le voyage « politique » de Hamadi Jebali à Washington

Invité à participer à un forum organisé par le CSDI,-encore lui- le 9 mai à Washington, le secrétaire général d’Ennahda revient de ce voyage le planning bien calé.

En effet, selon nos informations, Jebali a pu décrocher des rendez-vous décisifs avec Joe Libermann, une voix écoutée au Sénat américain, ainsi qu’avec deux anciens candidats aux présidentielles, le républicain John Macain et le démocrate John Kerry. Auparavant, il a pu se rendre au département d’Etat pour s’entretenir avec Margaret Nardi, directrice de l’office of Maghreb affairs. Que du beau monde.

Washington veut un AKP bis en Tunisie

Rached Ghannouchi se veut l’homme de l’apaisement et du consensus et répète à l’envi que son parti Ennahda veut rassembler les tunisiens sans exclusion aucune.

Un discours qui séduit forcément les américains, d’autant que Ghannouchi ne cache pas sa sympathie pour le Parti pour la justice et le développement ou l’AKP turc- un modèle pour Ennahda- et son inspiration des expériences des partis chrétiens-démocrates européens.

Mais pourquoi se contenter d’un seul parti islamiste, quand on peut en avoir deux. Sans doute aussi se serait pour Washington un moyen de faire jouer la concurrence au cas où l’un des deux tourne casaque. Dès lors, outre Ennahda, les diplomates américains accordent une attention particulière à l’Alliance nationale pour la paix et la prospérité (ANPP), la jeune formation de Skander Rekik, un ingénieur formé aux Etats-Unis aux techniques du « storytelling », la communication politique à l’américaine, qu’il veut importer en Tunisie.

Par ailleurs, l’un des fondateurs de l’ANPP- cela ne s’invente pas- est l’avocat Moncef Barouni, patron de l’association tuniso-américaine et ex-président de la chambre de commerce tuniso-américaine.

Conclusion ? Alors que Paris était occupé à sauver les meubles de Ben Ali, Washington lançait déjà en 2005 son casting pour le remplacer.

Rédaction Algerie-Focus.Com

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