En menaçant de couper l'accès à Internet de la bande de Gaza, Israël s'est attiré les foudres de ces hacktivistes du Web qui ont attaqué plus de 650 sites gouvernementaux de l'État hébreu en 48 heures.
«Personne ne coupe Internet sous notre surveillance.» Les avertissements formulés par Israël de couper l'accès au Web de la bande de Gaza n'ont pas plu aux hacktivistes d'Anonymous. Dans un communiqué publié jeudi, le collectif, attaché à la liberté d'expression sur Internet, a déclaré que l'État hébreu avait «franchi la ligne jaune» en voulant supprimer toutes les communications du territoire palestinien. Samedi et dimanche, Anonymous a mis ses menaces à exécution, en bloquant brièvement plus de 650 sites israéliens, pour la plupart gouvernementaux et institutionnels. Souvent ciblé par des hackeurs, le gouvernement israélien a minimisé ces intrusions virtuelles.
Anonymous aurait supprimé la base de données de la Bank of Jerusalem
Ce lundi, un hacker israélien a mené la riposte, selon softpedia.com. Yourikan, connu pour des attaques sur des sites iraniens, dit avoir publié un fichier contenant plusieurs centaines de noms, accompagnés de numéros de cartes de crédit et de dates d'expiration.
Dans la nuit de dimanche à lundi, le collectif Anonymous avait quant à lui annoncé la diffusion d'une liste de quelque 3 000 donateurs à l'organisation américaine Unity Coalition for Israel (UCI), après avoir publié une autre liste de 5 000 officiels israéliens.
En tout, Anonymous prétend avoir visé près de 700 institutions privées ou publiques et avoir même réussi à supprimer la base de données de la Bank of Jerusalem.
«Pendant trop longtemps, les Anonymous se sont contentés, comme le reste du monde, de regarder avec désespoir le traitement barbare, brutal et méprisable du peuple palestinien» par l'armée israélienne, ont expliqué ses représentants.

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