L'agence de notation, qui avait déjà dégradé la France en janvier dernier, a confirmé sa note hier. Elle salue les mesures prises pour la compétitivité, mais n'exclut pas une nouvelle baisse si le marché du travail n'évolue pas.
Si S & P salue ces initiatives, elle estime néanmoins que cela ne sera pas suffisant pour «libérer le potentiel de croissance économique de manière significative». Elle pense que Paris en a tout à fait conscience… «Nous considérons que les pouvoirs publics persévéreront dans la voie d'autres réformes structurelles importantes, en dépit de l'opposition de groupes d'intérêt bien établis», écrit l'agence.
Elle attend donc «des réformes supplémentaires à court terme», notamment en assouplissant les «rigidités» du marché du travail (sont cités l'insensibilité des salaires au cycle économique, la dualité entre CDD et CDI, la réglementation relative aux embauches et aux licenciements) et en agissant sur la concurrence du secteur des services. «Positives pour la compétitivité», ces réformes seraient «susceptibles de réduire le chômage à moyen terme» et d'améliorer «la qualité de crédit» de la France.
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