L'humeur du temps est aux surprises électorales. Du Brexit à la victoire de Trump, un vent dévastateur parcoure le monde occidental et emporte sur son passage le monde politique établi.
Contrairement au nuage de Tchernobyl, ce vent n'épargne pas la France. Emportés par la tempête, Sarkosy, Juppé, Hollande, Fillon...Puis Valls balayé à la primaire PS au profit du porteur d'un projet écologique, social et... utopique pour le monde établi.
Et nous nous retrouvons avec 3 candidats de gauche avec des projets convergeants dans le constat,, relativement proches dans les solutions, et pas si éloignés, quand on y réfléchit 2 secondes, sur les points de divergence.
Face à ce constat, vont-ils et allons-nous nous laisser prendre au piège des gauches irréconciliables "théorisé" par Manuel Valls? Et quand nous parlons de ces gauches soi-disant irréconciliables, je ne parle pas du PS institutionnel et de la France Insoumise.
Je parle des gens qui se sont déplacés pour voter Hamon aux primaires PS ou de ceux de la France Insoumise, des écologistes en déshérance, de tous ceux qui avaient perdu l'espoir de la possibilité d'une véritable politique sociale et écologiste.
Une fenêtre s'est ouverte, celle d'une victoire possible.
Et donc, la question se pose, à Benoit, à Jean-Luc, à Yannick, à nous tous qui voulons une victoire d'une gauche sociale et écologiste. Cette victoire, la voulons-nous vraiment?