Existe-il une similitude entre la résistance sourde des Britaniques (du Peuple britanique) contre l'Europe, dirigée par des non élus, qui imposent sans faillir les pires directives mettant à mal l'avenir de ses habitants et la mobilisation des français contre cette monstrueuse loi travail qui va à l'encontre de 60 ans de progrès social ?
D'un côté de la Manche, les élites financières en sont à agiter les chiffons de la peur pour tenter de faire bouger la population qui dans son ensemble, dans les mois passés ont affiché une majorité de refus aux lois iniques de Bruxelles et qui semble vaciller ces derniers jours.
De l'autre, on voit monter une résistance sourde à ce gouvernement de gauche (dit-il) qui va chercher ses instructions auprès de Bruxelles pour flageller son pays, pour saborder son économie, pour le transformer en un Disneyland dont il faudra par la suite la misère.
Et puis, au delà des Pyrénées, ces mouvements de résistance en Espagne qui aboutiront à des élections au devenir incertain. Je pense aussi aux misères imposées aux Portugais qui jusque là encaissent sans trop broncher les décisions financières de Bruxelles encore ou pour terminer ce qui se passe en Grèce, qui n'est pas ce qui est est le plus juste envers des millions de personnes et qui dépasse même les choix du FMI pour imposer une politique qui les dépossède de leur terre, de leur avenir.
Le point commun de ces résistances, c'est l'opposition frontale, encore diffuse, qui se répand dans toute l'Europe entre la population et l'élite des gestionnaires économiques de cette même entité qui dirige sans se montrer, qui envoie les polices nationales pour mater ces mouvements, qui gère dans l'ombre notre perte. Mais la majorité des habitants de l'Europe a sans doute en ce moment, une fenêtre d'opportunité pour faire vaciller ce pouvoir occulte.
N'est-il pas temps de s'associer, de jeter des ponts entre ces différents mouvements afin utiliser cette Europe comme une entité à combattre, tous pays confondus, pour faire réfléchir ces élites illégitimes pour leur montrer que oui, le Peuple européen existe. Que oui, il a une opinion, et que c'est lui qui est le vrai nerf de ce qui se passe dans cette entité économique ? Et que non, il ne se laissera pas laminer.
Etablissons des liens avec ces mouvements politiques et sociaux, il ne nous reste pas trop de temps pour réaliser ces ponts qui démultiplierait nos forces avant les éléctions britanniques du 23 juin et celles en Espagne du 26 juin. Nos buts sont communs. Ils concernent tous les européens, pas en tant qu'unité économique mais en tant qu'association de tous, qui pourrait pour une fois fairre trembler les dictateurs cachés de la Commission Européenne.